La presse togolaise ne voit du tout de bon œil les dispositions de l’article 497 du nouveau code pénal qui inquiète mille et une personnes.
Ledit article voté adopté par les députés de la majorité stipule que « la publication, la diffusion ou la reproduction par quelque moyen que ce soit de nouvelle fausse, de pièce fabriquée, falsifiée ou mensongèrement attribuée à des tiers lorsque faite de mauvaise foi, elles trouble la paix publique, ou est susceptible de la troubler, est punie d’une peine d’emprisonnement de 6 mois à deux ans et d’une amende de 500.000 à deux millions de francs ou de l’une de ces deux peines ».
Dans sa déclaration, Adjamagbo Johnson a écrit que la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) prendra le temps d’étudier le code mais d’ores et déjà elle a trouvé qu’il « comporte des articles susceptibles d’étouffer la liberté de presse et d’expression, en réprimant les journalistes et au-delà, les membres de la société civile et de la classe politique de l’opposition ».
En espérant une sauvegarde de la liberté de la presse, Adjamagbo Johnson « demande à la cour constitutionnelle de constater la non-conformité des articles incriminés non seulement avec les dispositions en vigueur dans le code de la presse, mais aussi avec les engagements pris par notre pays au niveau international ».
Thienadine