La plate-forme des femmes de Tambacounda, à l’instar de leurs sœurs des régions, ont célébré la journée du 8 mars. Elles ont rendues visite aux femmes détenues de la maison d’arrêt et de correction de la ville, histoire de les associer à l’évènement. Une visite empreinte d’émotion où des larmes ont coulées.
La journée du 8 mars est célébrée par toutes les femmes du monde, sans aucune distinction de race ou d’appartenance sociale. C’est ce qu’ont compris les femmes de la plateforme de Tambacounda qui ont voulu impliquer leurs sœurs détenues à la maison d’arrêt et de correction, en leur rendant visite. Histoire de leur montrer qu’elles font aussi partie de la fête, même étant dans les liens de la détention, selon Mme Diarra née Françoise Diouf, présidente de l’amicale des femmes enseignantes de Tambacounda (Afet). Elle n’a pas manqué de magnifier toute sa joie en voyant ses paires impliquer les détenues dans l’agenda de la journée. «Elles font partie de nous et mérite tout notre respect, notre soutien et notre considération, dira–t-elle, avant de poursuivre, «elles ne doivent pas être oubliées et stigmatisées».
Pour cette édition, la plate-forme a collecté des articles pour venir en aide aux femmes en détention. Des détergents, des serviettes hygiéniques, des ventilateurs et autres tissus, rien n’a été de trop, pour apporter aide et assistance aux détenues. En portant la parole de ses camarades, l’une des détenues s’est réjouie de l’attitude des femmes qui ont bien voulu penser à elles. « Un acte humanitaire pour lequel nous vous remercions infiniment », la voix étreinte d’émotion.
Mr Diatta, Directeur de la maison d’arrêt et de correction, a profité de l’occasion pour demander à la plate-forme des femmes de parrainer certaines détenues, surtout celles n’ayant pas de familles à Tambacounda. «Elles aussi ont besoin de soutien et de visite qui leur remontent le moral», dit-il. Les femmes, en guise de réponse, ont promis de réagir favorablement à la demande du directeur de la Mac. « Nous verrons ensemble au sortir de cette visite, comment prendre en charge cette question des femmes détenues ici et qui sont sans aucune aide dans la région », promettent les femmes.
SANOUSSI : actuprime.com