Ligue 1 : Deux bourdes de Trapp coûtent la victoire au PSG face à Bordeaux (2-2)

Le show du vendredi soir à Paris, c’est donc au Parc des Princes que cela se passe. Mais c’est parfois du comique que l’on a vu du côté de la porte de Saint-Cloud. N’en déplaise à Laurent Blanc, le suspense pour le titre de champion de France est un peu éventé mais on sera gré à ses joueurs de ne pas tout écraser sur leur passage.

La série de victoires consécutives en L1 s’est donc arrêtée à 13 et le record reste en possession de Bordeaux. Un belle récompense pour les hommes de Willy Sagnol, qui ont terminé à dix une rencontre où leur vaillance a gêné Paris jusqu’au bout. Ils ont été bien aidés par un Kevin Trapp qui a relancé en une soirée tous les débats autour de sa concurrence avec Salvatore Sirigu.

A Paris, les conversations de comptoirs font aussi partie du spectacle. Le portier allemand avait dû compatir de loin avec son homologue Cédric Carrasso, coupable d’une belle boulette qui a offert l’ouverture du score à Cavani (27e). Généreux, il lui a rendu la pareille trois minutes plus tard en repoussant dans son propre but un corner vicieux de Khazri. Paris aurait pu s’en remettre. Surtout grâce à Cavani, dont le deuxième but sur un somptueux coup franc aurait dû lui offrir l’étiquette d’homme du match. Elle est finalement revenue comme un boomerang dans la figure de ce pauvre Trapp, coupable d’une incroyable bourde. Lui qui avait été recruté pour son jeu au pied n’a pas vu Khazri au moment de ce contrôle trop long sur une passe en retrait anodine de Marquinhos.

Une erreur monumentale qui efface ses quatre précédents matchs sans encaisser de but, et ce n’est pas sa belle parade sur une tête de Crivelli (69e) qui suffira à rétablir la balance…Le plus dommage, c’est qu’avec tout cela, la première titularisation de Di Maria n’a pas eu toute la lumière qu’elle méritait. L’Argentin a montré en 90 minutes tout le plaisir qu’il allait apporter à la Ligue 1. Systématiquement cherché par ses partenaires, il a régalé le Parc des Princes par ses passes inspirées et sa capacité à accélérer le jeu. Et dire qu’Ibrahimovic n’était pas là pour profiter de ses clairvoyances… Juste avant la mi-temps, il a même eu l’occasion de tuer le suspense mais Carrasso a remporté son duel (42e). Dommage pour Trapp, on aurait moins discuté de sa prestation du soir.

leparisien.fr

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