« Des éléments tapis dans l’ombre instrumentalisent des femmes. Ils leur donnent 60.000 F CFA par mois pour les encourager à porter le voile intégral. Ils disposent d’une forte capacité de persuasion. Grâce à leur message de propagande, ils parviennent à en endoctriner plusieurs. Je n’en revenais pas quand je l’ai appris d’une femme rencontrée en Gambie. Des recherches poussées que j’ai menées lui ont donné raison ». Ces propos sont du président de l’association pour la promotion des valeurs islamiques qui indique que « la plupart de ces femmes ont un niveau d’instruction très faible, sont sans emploi ou leurs maris ont des revenus très modestes ».
Sonnant l’alerte, l’Imam Kouta invite le gouvernement sénégalais à faire preuve de vigilance. Ce d’autant plus que l’explication cadre avec des études menées sur le terrorisme et qui mettent en relief l’existence de mouvements politiques islamistes qui ont tendance à « recruter des personnes fragiles, parfois jeunes, parfois pauvres et sensibles à un discours… ». Pour donner plus de poids à ses arguments, l’Imam cite l’exemple du mouvement Boko Haram qui cherchait, sert-il dans « Enquête », « à l’origine à lutter contre l’impérialisme occidental mais qui a fini par être dévoyé au fil des années par des groupuscules qui n’ont rien de musulmans, des criminels et des trafiquants… ».
Dié BA / Pressafrik.com