Tambacounda : Diam-Diam souffre à cause du mauvais état de la route et des conditions de vie difficiles

Les populations de Diam-Diam et des villages environnants ne peuvent plus supporter leurs mauvaises conditions de vie.

C’est un patelin perdu dans le département de Koumpentoum. Le village de Diam-Diam n’a rien : la route est impraticable, les femmes sont laissées à elles-mêmes, l’électricité et l’eau courante sont encore un luxe. Mais, il y a une éclaircie dans la grisaille de Diam-Diam : seul le poste de santé fonctionne malgré l’insuffisance de personnel qualifié. Stupéfiées par cette situation, les populations sont sorties en masse pour dénoncer la situation.
Situé à presque e 20 km de Koumpentoum, Diam-Diam est dans un dénuement total. Babacar Ndiaye, porte-parole des populations, décrit un village malade : «Le poste de santé couvre 12 villages qu’il faut assez-souvent rallier pour les besoins de la vaccination et autres. Mais, ce sont des plaintes et autres complaintes des populations polarisées qui sont enregistrées : «Nous ne sommes pas visités ou pas vaccinés.».»
Cette situation est provoquée par l’état de la route. «Nous en appelons au soutien de l’Etat pour une solution à ce problème», prient les populations. L’espoir est porté par le Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) : «Le Pudc que vient de lancer Macky Sall doit démarrer par Diam-Diam et environs. Car, nous sommes les plus fatigués», crie de rage le porte-parole des villageois.
En écho, Demba Guèye, un autre habitant de la localité, surligne les problèmes d’insécurité qui règnent dans le village. Il dit : «Nous sommes à 25 Km de la frontière et n’avons aucun poste de gendarmerie dans la zone. Durant l’hivernage, des bandits armés avaient fait irruption dans le village et pillé les ressources des gens, sans aucune crainte car, il n’y a aucune sécurité. Les pandores sont basés à Koumpentoum et ne viennent que rarement dans la zone. Il nous faut un poste de gendarmerie pour veiller sur nous et nos biens.»
Par ailleurs, Ndébaye Ndao, présidente des femmes, insiste sur la situation peu reluisante de ses camarades. Leur quotidien est conditionné par de durs travaux ménagers. C’est presque le moyen-âge. «Souvent lors de leurs évacuations pour des complications liées à l’accouchement, les femmes perdent la vie du fait du mauvais état de la route. Nous n’avons pas de moulin à mil, le forage est souvent à l’arrêt du fait d’un manque de carburant, nous ne bénéficions pas de financement comme cela se fait partout dans le pays. Nous sommes laissées à nous-mêmes, sans aide. Nous sommes fatiguées.» Evidemment !
afall@lequotidien.sn

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