Réflexion : Et si la désunion était dans les gènes des tambacoundois ?

Chômage, pauvreté, malnutrition, arrêt des travaux de construction du lycée d’enseignement technique, des difficultés qui durcissent le quotidien des tambacoundois. Eux qui ont longtemps souffert des actions irréfléchies des pouvoirs publics au lendemain des indépendances. Ces derniers ont préféré bichonner d’autres régions, laissant le Sénégal oriental s’enfoncer dans un retard sans précédent. Retard dont Tambacounda en paye toujours l’addition salée.
Pourtant, ce sort de la région de l’Est aurait dû être un prétexte suffisamment motivant pour que les fils de Tambacounda se retrouvent tous pour former un même peuple, une même foi afin de réaliser un même but : le développement de leur région natale.
Hélas! Force est de constater amèrement que les tambacoundois sont beaucoup plus pris dans  des rivalités et  des règlements de compte avec des résultats qui ne font qu’affaiblir leur élan vers l’épanouissement.
Désunion est le mot d’ordre décrété.
En politique, l’opposition Kaba – Kassé n’est plus un secret de polichinelle. D’ailleurs, un des proches collaborateurs du premier Sir a confié que la proximité entre les deux hommes politiques n’est que de façade et qu’en coulisse, la mésentente est bien réelle.  
Le monde sportif s’inscrit aussi dans cette dynamique d’opposition. Et ce n’est pas le bébé de l’année 2017 qui croira le contraire. Jusqu’à présent, les retrouvailles entre les  dirigeants du champ sportif tardent à se concrétiser pour aboutir enfin à un club de ville. Sans parler de l’éternel duel entre les équipes Coton Sport et Don Bosco.
La presse locale fait également partie des partisans de la désunion. Que des individualités sont notées dans ce secteur. Chacun reste dans sa rédaction tout en croyant mordicus que l’unité n’est pas la bonne option.
Même cas de figure dans le mouvement hip hop où le président du réseau des cultures urbaines de Tambacounda, presque seul à s’activer dans cette structure, peine toujours à concrétiser le principe un même peuple. En atteste le profil des participants aux sessions de formations en infographie et en techniques de montage vidéo déroulées à la fin de l’année 2016 au centre culturel régional de Tambacounda. Atelier destiné aux acteurs des cultures urbaines, mais au finish, ils étaient tous absents des lieux.
Même son de cloche dans le mouvement estudiantin où sont décelées des associations des étudiants et élèves ressortissants de Tambacounda. Ici aussi, chacun y va selon ses sensibilités, ses convictions oubliant que l’efficacité d’une association ne pourra s’obtenir que dans l’unité.
Malheureusement, avec une telle situation qui perdure, ce n’est que Tambacounda qui perdra. Et chaque pas qu’il pose en avant, pour se diriger vers l’émergence, se transformera en réalité en un surplace inquiétant.

Kisito : actuprime.com

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