Le maire de Bruxelles a annoncé, mercredi 30 décembre au soir, l’annulation des festivités du Nouvel An et du feu d’artifice, face à la menace d’attentats. Sur la chaîne publique La Une, le bourgmestre Yvan Mayeur a déclaré :
« Malheureusement le feu d’artifice et tout ce qui était prévu pour demain soir et qui devait rassembler beaucoup de monde dans le centre de Bruxelles, nous sommes contraints de l’annuler compte tenu de l’analyse du risque faite par le centre de crise. »
Deux interpellations lundi
Lundi, après plusieurs interpellations en région bruxelloise, dans le Brabant flamand et à Liège, deux individus ont été placés sous mandat de dépôt et incarcérés. Ils sont suspectés d’avoir participé à la préparation d’attaques terroristes planifiées à Bruxelles à l’occasion des festivités du Nouvel An.
La Grand-Place de Bruxelles ainsi que le commissariat de police attenant faisaient partie des cibles potentielles. Selon une note de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM) mentionnée par l’agence Belga, il existerait « une menace possible et vraisemblable du même style que les attentats de Paris [et Saint-Denis] ».
Les enquêteurs s’intéressent par ailleurs à un groupe de motards du nom de « Kamikaze Riders », dont les deux suspects étaient membres. Selon le quotidien La Dernière Heure, il s’agirait de Mohammed K. 27 ans, et de Saïd S., 30 ans, originaires d’Anderlecht.
Deuxième menace sérieuse recensée
Ce dernier serait connu des services de police et serait un prédicateur salafiste dont le nom était déjà apparu dans une procédure en 2013. Ils doivent comparaître jeudi devant un juge pour confirmer ou non leur inculpation.
A la suite de ces interpellations, l’OCAM a pris la décision de relever jusqu’au 4 janvier 2016 le niveau d’alerte pour des cibles précises tels que les policiers et militaires en service dans l’agglomération bruxelloise. C’est la deuxième menace sérieuse d’attentat recensée en Belgique en quelques semaines.
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