Des chercheurs sénégalais travaillent sur un agenda scientifique pour l’agriculture en Afrique

Des chercheurs sénégalais travaillent à l’élaboration d’un document de projet de mise en œuvre de l’agenda scientifique

pour l’agriculture en Afrique, lequel sera soumis au Fonds international pour le développement agricole. Ceci fait depuis hier, lundi, à Dakar l’objet d’un atelier de réflexion de trois jours.

Cette consultation nationale plus “approfondie” en vue de l’élaboration d’un document de projet de mise en œuvre du S3A à soumettre au Fonds international pour le développement agricole (FIDA), se tiendra du 17 au 19 juillet au Pôle de recherches de l’ISRA, à Hann.

Faire de l’agriculture africaine un véritable socle et un catalyseur de développement socioéconomique implique en amont une vision et une stratégie de développement agricole globale, incluant à la base des initiatives inclusives et participatives des différents acteurs.

Pour ce faire, un agenda ratifié par les chefs d’Etats africains au sommet de Malabo (Guinée Equatoriale) en 2014, indique clairement l’intention de l’Afrique de s’engager à suivre un processus scientifique au niveau national et régional pour assurer la transformation de son agriculture et assumer son avenir à l’horizon 2063. C’est dans la même perspective que s’inscrit un atelier de consultation nationale de trois jours ouvert hier, lundi, au pôle de recherche de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra).

De ces réflexions pour l’élaboration d’un document de projet de mise en œuvre de l’agenda scientifique pour l’agriculture africaine dénommé (S3A), découleront des propositions probantes aux fins de faire valoir. Sous ce rapport, Alioune Fall directeur de l’Isra de rappeler que «le Sénégal doit relever le défi d’une bonne réflexion scientifique, parce qu’étant choisi parmi les 5 pays (Sénégal, Ghana, Malawi, Ruwanda et l’Egypte) pilotes devant produire des analyses approfondies pour l’agenda 2063. Poursuivant son propos, il dira: «L’approche stratégique doit veiller à la pertinence des investissements, en rapport avec les besoins réels du secteur».

En clair, «les investissements doivent être conçus pour exploiter au mieux le potentiel agricole, en vue d’une croissance économique équitable et d’un développement socio-économique durable», a précisé M. Fall. A l’en croire: «L’agenda scientifique doit renforcer les capacités scientifiques aux niveaux national et régional susceptibles de répondre aux nouveaux besoins des agriculteurs, des entrepreneurs et des agriculteurs, des producteurs, des entrepreneurs et des consommateurs surtout en raison des enjeux stratégiques tels que le changement climatique et l’urbanisation».
sudonline.sn

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