Offense au secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais : c’est cet acte qui, en réalité, est retenu contre Modou Diagne Fada. En effet, le président du conseil départemental de Kébémer a adressé, le 10 septembre dernier, une lettre à Me Abdoulaye Wade, dans laquelle lettre il lui reprochait de faire du favoritisme dans la gestion de leur parti avec : «la promotion d’inconnus au bataillon du parti, ne militant dans aucune instance de base, de gens battus dans leur fief aux dernières élections, au détriment de ceux qui ont gagné leur localité»
Autre «parricide» retenu contre l’enfant de Darou Moukhty, nous rapporte l’As, est l’accusation du Pape du Sopi, par le chef de file des frondeurs de fouler du pied le statut du Pds, notamment en son article 22, avec la nomination du nouveau Secrétariat national composé de 60 secrétaires nationaux et de leurs adjoints.
Me Abdoulaye Wade a été aussi attaqué sur le sujet de la parité parce que, selon les frondeurs, ce qu’il a érigé en loi au niveau du Sénégal, il ne l’a pas appliqué dans les nominations au niveau du Secrétariat national avec les femmes qui ne représentent que 6% de ses membres.
Ces griefs que certains proches de l’ancien président de la République du Sénégal considèrent comme une tentative de putsch ont fait que Modou Diagne Fada «n’est plus digne de confiance », d’où son exclusion.
Ousmane Demba Kane / pressafrik.com