« Les professeurs impliqués dans les fraudes au dernier examen du baccalauréat manquent de conscience professionnelle(…)
», a indiqué M. Souleymane Fickou, Secrétaire général du Saems, section Tambacounda, répondant à une question d’actuprime.com sur les raisons de l’implication d’enseignants dans les fuites au bac 2017.
« Tout enseignant doit être imbu de conscience professionnelle », a insisté le professeur d’histoire et de géographie au lycée Mame Cheikh Mbaye de Tambacounda.
« Cette absence de conscience professionnelle est la conséquence d’une quasi-inexistence de formation initiale constatée chez les enseignants. C’est pourquoi, je lance un appel au gouvernement pour le renforcement de la formation dispensée aux enseignants(…). Tout enseignant disposant de cette conscience professionnelle ne se permet pas d’inciter ses élèves à la fraude, en leur distribuant les épreuves à la veille des examens », dit-il.
Par ailleurs, il a réfuté l’affirmation d’une partie de l’opinion selon laquelle les revendications des syndicats d’enseignements ne sont que d’ordre financier.
« Dans notre protocole d’accord, vous trouverez des aspects pédagogiques à savoir le recrutement des inspecteurs du moyen secondaire, la résorption des abris provisoires, la réduction des effectifs pléthoriques, la rationalisation du ratio inspecteur-enseignant… », se défend-t-il.
Propos émis en marge de la rencontre d’information sur les conclusions du séminaire portant sur la rentrée scolaire tenue récemment à Mbour par le Ministère de l’Education Nationale. Cette rencontre de partage a été organisée par l’IA de Tambacounda, ce lundi 18 septembre, à la salle de conférence du Conseil départemental de Tambacounda, en présence des APE (associations des parents d’élève), des syndicats d’enseignants du primaire et du moyen secondaire, etc.
Amédine FAYE : actuprime.com