Le procès du capitaine Amadou Haya Sanogo s’ouvre ce mercredi à Sikasso, dans le sud du Mali. En effet, l’instigateur du coup d’Etat militaire de mars 2012 comparaît avec 17 autres prévenus dans l’affaire des bérets rouges.
Au sortir de ce procès, un coin du voile sera levé sur le massacre d’une vingtaine de soldats fidèles à l’ancien président Amadou Toumani Touré qui, après leur arrestation pour une tentative de contre-coup d’Etat, avaient été exécutés.
C’est entre le 30 avril et le 1er mai 2012, que la disparition des 21 militaires maliens bérets rouges, avait été constatée. Selon Rfi, ces bérets rouges ont disparu après avoir été soupçonnés par les putschistes de fomenter un contre-coup d’Etat contre Amadou Sanogo.
Quelques mois plus tard, on les retrouve dans une fosse commune à Diago près de Bamako. Et Sanogo et 17 co-accusés, dont un ancien ministre de la Défense et un ancien chef d’état-major de l’armée malienne sont arrêtés, rappelle Rfi. Ils sont inculpés de « complicité d’assassinat, assassinats, enlèvements et séquestration ».