L’OMVG se dote d’un nouveau cadre organisationnel

Si le siège de l’Organisation de mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) demeure à Dakar, la physionomie de cette organisation intergouvernementale est modifiée avec l’arrivée d’un Haut-commissariat et d’un secrétariat général revenant.

Le 29 janvier dernier à Addis-Abeba, les Présidents sénégalais, guinéen, gambien et le ministre des Affaires étrangères de la Guinée-Bissau ont procédé au renouvellement des instances de l’Organisation de mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg), mais également à une restructuration de celle-ci. Si la Gambie a été portée à la présidence de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation jusqu’en 2017, il avait été décidé de conserver la présidence du Conseil des ministres de l’Omvg à la Guinée-Bissau en la personne de Daniel Gomes, la République de Guinée héritant de la direction d’une nouvelle structure, un Haut-commissariat à l’Omvg, son secrétariat général revenant au Sénégal. Ce remodelage est effectif depuis mercredi, puisqu’une passation de pouvoir s’est déroulée à Dakar avec l’intronisation du Haut-commissaire Lassana Fofana et du Secrétaire général, Babacar Ndao, qui occupait précédemment les fonctions de coordinateur de la Cellule nationale Omvs/Omvg.
A l’image de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs), l’Omvg a été créée le 30 juin 1978 à Kaolack par le Sénégal et la Gambie en vue de gérer le bassin du fleuve Gambie qui s’étend sur une superficie de 289 mille km². La République de Guinée et la République de Guinée Bissau ont adhéré respectivement à l’Organisation le 7 juin 1981 et le 28 juillet 1983. Depuis 2005, le Bissau-guinéen, Daniel Vieira, œuvrait en tant que secrétaire exécutif à la pérennité de l’Omvg, la passation de pouvoir organisée avant-hier, a été l’occasion de lui rendre un hommage appuyé. Emu, il en a profité pour faire un bilan et dresser les perspectives à venir pour l’Omvg. En dépit des difficultés rencontrées autour de la mobilisation de fonds, il assure qu’à partir des deux tables rondes des bailleurs de fonds tenues en 2007 et 2008, près de 490 milliards de francs Cfa ont été promis pour la construction d’ouvrages hydrauliques. Mais, c’est surtout à partir de 2011 que le retard dans l’avancement des projets s’est résorbé. Outre l’implication de la Banque africaine de développement (Bad), l’Agence française de développement (Afd), la Banque islamique de développement (Bid), les investissements de China Eximbank, de China Water devraient permettre, avec la mobilisation de près de 324 milliards de francs Cfa, de pouvoir débuter fin 2016 les travaux de construction du barrage de Sambagalou d’une capacité de 128 Mégawatts, assorti d’un réseau de distribution de 1 700 km dont 700 situés sur le territoire sénégalais.

bdavid@lequotidien.sn

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