Lors de sa visite en Israël, le président américain s’est entretenu avec le chef
du gouvernement Benjamin Netanyahou, devant lequel il s’en est de nouveau pris à l’Iran, tout en restant vague sur les sujets qui fâchent : le processus de paix.
Donald Trump se recueillant, une kippa noire sur la tête, devant le mur des Lamentations, à Jérusalem. Plus qu’une image, c’est, pour le président américain, un symbole des « liens indestructibles » entre Israël et les États-Unis. D’ailleurs, jamais l’un de ses prédécesseurs ne s’était rendu, en exercice, sur ce haut lieu du judaïsme.
Dès son arrivée en Israël, lundi 22 mai, Donald Trump a déclaré au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou : « Nous sommes plus que des amis, nous somme des alliés ». Quoi de mieux qu’un ennemi commun pour sceller une alliance ?
L’Iran comme préoccupation commune
Alors que l’État d’Israël est préoccupé au plus haut point par l’influence régionale de l’Iran, en raison de ses activités nucléaires et de son soutien à des organisations, comme le Hezbollah libanais, le 45e président américain s’en est à nouveau pris publiquement à la République islamique, au lendemain de ses virulentes déclarations à Ryad, où il a passé deux jours.
Trois jours après la réélection haut la main du modéré Hassan Rohani, Donald Trump s’est ainsi s’engagé à ne jamais laisser la République islamique devenir une puissance nucléaire militaire. Donald Trump a, par ailleurs, dit voir une « rare opportunité » dans la convergence d’intérêts entre les pays arabes et Israël face à l’extrémisme et à Téhéran.
Dans sa résidence officielle, Benjamin Netanyahou lui a témoigné sa satisfaction après avoir vécu une relation acrimonieuse avec Barack Obama, dont il désapprouvait les efforts de rapprochement avec l’Iran. « Je veux que vous sachiez combien nous apprécions le changement dans la politique américaine à l’égard de l’Iran que vous avez énoncé si clairement », s’est félicité le chef du gouvernement israélien.
Face au Premier ministre Benjamin Netanyahou, le président américain n’a abordé le conflit israélo-palestinien qu’en termes vagues affichant seulement sa détermination à contribuer à la paix : « Je peux vous dire que nous aimerions voir Israël et les Palestiniens faire la paix », a-t-il ajouté. Donald Trump se rendra mardi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, où il sera reçu par le président palestinien Mahmoud Abbas à Bethléem avant de revenir prononcer un discours à Jérusalem. La paix n’a pas paru plus lointaine depuis plusieurs années.
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