A gauche l’école élémentaire de Tamba Socé, à droite le collège Tamba commune 2, au milieu une route nationale. Trois composantes, un cocktail qui peut causer à tout moment la perte de pauvres petits innocents. Ce qui n’est pas souhaitable.
A part la signalisation verticale sur laquelle sont indiqués la limitation de vitesse à 50km et un virage, aucun panneau n’existe à cet endroit pour informer les conducteurs de la proximité de ces deux structures scolaires. Au même moment ce tronçon sert de porte d’entrée aux bus, aux gros porteurs qui roulent à une telle allure que lorsqu’ils vous dépassent, c’est un coup de vent qui vous gifle comme un fouet.
Il faudrait attendre l’heure de la sortie des élèves pour mesurer l’ampleur des risques qu’encourent ces porteurs de cartable et de sac à dos. Ils longent la nationale et se permettent parfois de marcher sur la chaussée avec une telle insouciance du danger.
Jusqu’à quand faut-il laisser ces jeunes innocents payer de leurs vies les conséquences de la gouvernance bancale des responsables de la sécurité routière, de celle de l’école et des personnes en générale.
Amédine Faye : actuprime.com