Le Mali reste sous les lourdes sanctions de la CEDEAO.
La réunion d’Accra du Vendredi 25 Mars 2022 a abouti au constat d’un défaut d’accord sur le calendrier de la transition au Mali.
Le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan ancien président du Nigéria est reparti du mali les mins vides à l’issue de son dernier séjour à Bamako.
La CEDEAO fait pression sur les autorités de la transition au Mali de s’en tenir à son exigence d’un calendrier de 12 à 16 mois pour organiser le retour des civils au pouvoir.
Par la même occasion, la Guinée et le Burkina Faso font l’objet de menaces de sanctions de la CEDEAO. La Guinée est sommée de présenter « un calendrier acceptable pour la transition » avant fin Avril 2022. Il est exigé au Burkina Faso de libérer l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré avant le 31 Mars 2022.
La CEDEAO maintient les sanctions contre le Mali malgré une ordonnance rendue Jeudi 24 Mars par la Cour de justice de l’Union économique et monètaire ouest-africaine (Uemoa). Cette ordonnance exige la suspension des sanctions contre le Mali.
la rédaction
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