Une nouvelle station de traitement des boues de vidange de plus d’un milliard de CFA pour la zone de Tivaouane Peulh

La nouvelle station de traitement des boues de vidange de Tivaouane Peulh est un bijou

de plus d’un milliard de FCfa qui va accompagner l’urbanisation et la modernisation des nouvelles zones de concentration humaine. Le joyau, jeté entre la mer et les dernières rangées de filaos, sera au centre de l’amélioration du cadre de vie de milliers de personnes à Dakar.

La nature n’a pas reçu de coup. Les quatre murs de la station de traitement des boues de vidange sont recouverts de peinture orange. L’ouvrage flotte entre le rivage et les dernières bandes de filaos. La station s’intègre harmonieusement dans le paysage. L’harmonie est préservée à l’intérieur. Les 30 lits de séchage de 64 m3/J communiquent entre eux et suivent un alignement parallèle. Un hangar bâti sur 500 m2 surplombe le site. Les deux bassins de décantation ne complètent pas la synopsie de la station. En somme, c’est un bijou jeté sur le sable fin blanchâtre près de la vaste étendue d’eau. Sous le hangar, les habitants ne déchantent pas. Une station de boue comme celle de Tivaouane Peulh n’a pas une vocation d’enlaidir la cité. Bien au contraire. « Il était facile pour nous d’accepter cette station. Les personnes ont souvent tendance à croire qu’une station de boue de vidange va dévaloriser notre cadre de vie », relève le maire de Tivaouane Peulh-Niague, Momar Sokhna Diop.

Les temps ont changé. Les sous-produits de l’assainissement ne sont pas toujours simplement jetés dans la nature. La valorisation est la marque du renouveau du sous-secteur au Sénégal et ailleurs dans le monde. Cette orientation réduit à néant les risques de nuisances. Les principaux bénéficiaires veulent aussi jouir des fruits de la valorisation des rejets. « Nous souhaitons signer un partenariat avec l’Onas pour que nos populations puissent bénéficier de l’engrais qui y sera produit », formule le maire.

L’ouvrage, niché entre les dunes et la Vnd, a été réceptionné à un moment crucial. Il aura toute sa place dans l’accompagnement de l’urbanisation de cette zone. La modernisation de ces nouvelles agglomérations serait inachevée s’il n’y avait pas les ouvrages de cette dimension pour prendre en compte les besoins d’assainissement. « Tivaouane Peulh n’est qu’un prélude. Nous allons poursuivre le travail. Il y a Cité Soleil, Pikine, Kaolack, Saint-Louis, Touba, Tivaouane. C’est une question de justice sociale de pouvoir fournir les services à toutes les populations, y compris les plus démunies », laisse entendre le directeur général de l’Onas, Lansana Gagny Sakho, lors de la cérémonie qui a vu la présence du directeur de l’Assainissement, Ababacar Mbaye, du président du conseil d’administration et du secrétaire général de l’Onas, Ousmane Camara.

Répondre aux besoins des populations
La satisfaction des besoins essentiels des Sénégalais est un principe cher aux autorités. Comme à Tivaouane Peulh, d’autres infrastructures verront le jour. L’objectif, c’est d’offrir un environnement plus attrayant aux citoyens des zones urbaines et périurbaines. « L’impact de ce projet, c’est d’améliorer le cadre de vie des populations. Mais, derrière, il y a aussi le renforcement des capacités du secteur privé. La bonne nouvelle, ce projet va passer à l’échelle. Ce que nous avons fait à Tivaouane, nous allons le faire sur l’ensemble du pays. Cela montre la volonté du président de la République, son Excellence Macky Sall, de régler les problèmes sociaux de base des Sénégalais », défend le directeur général de l’Onas. Implanté dans une zone en pleine expansion, la station de traitement de 400 m3 par jour aura des effets directs sur les charges des ménages qui ne sont pas raccordés au réseau collectif d’assainissement. En réalité, ce sont des milliers de personnes qui seront directement impactés parce que tout simplement les camions vidangeurs vont parcourir moins de distance pour faire le dépotage. « La construction de cette station vient à son heure. C’est une aubaine pour nous. Elle va participer à la baisse du coût de la vidange et nous permettra d’améliorer nos revenus », assure le président de l’Association des vidangeurs du Sénégal, Ibra Sow.

L’utilité étant déclinée, il ne restait qu’au sous-préfet de Bambilor de prêcher pour la préservation de la station de boue de vidange. Il y va de l’intérêt de tous. La durabilité de l’infrastructure va à la fois contribuer à la préservation de la santé des populations et à la pollution. « Je voudrais exprimer toute ma gratitude à la Fondation Bill et Melinda Gates. C’est un travail de qualité. Il nous revient d’en faire un bon usage », invite le sous-préfet de Bambilor qui a donné en exemple l’actuel directeur général de l’Onas, Lansana Gagny Sakho, qui a réalisé de bons résultats dans le domaine de l’hydraulique rurale.

I. SANE / lesoleil.sn

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