Moussa Cissokho est le président de l’association nationale des victimes du «Joola». Treize (13) ans après le naufrage du bateau, il réclame le renflouement du navire. Ce, selon ses propres termes pour que les familles des victimes puissent faire définitivement le deuil.
«On a voté une loi à caractère rétroactif depuis 2006 et qui a pris effet à partir de 2002. Au démarrage, c’est un décret à caractère immédiat qui exclut plus d’un millier d’enfants orphelins, je crois que cette injustice doit être réparée. C’est pourquoi, nous allons revenir sur cela pour demander à l’Etat de mettre tous les enfants au même niveau…C’est une question sur laquelle nous allons revenir. L’autre doléance, c’est le renflouement du «Joola» parce que nous estimons que bon nombres de familles de victimes n’ont pas encore fait le deuil du fait de ne pas voir leurs parents disparus, je crois que le renflouement va permettre à ces familles-là de faire définitivement le deuil parce que nous allons faire une tombe commune, ériger en monument et inscrire le nom de toutes les victimes. Le fait que ces parents-là s’y rendent, cela va leur permettre d’exorciser le «Joola» et d’accepter la volonté divine, c’est une vieille revendication qui nous tient à cœur », déclare ce dernier sur Sud fm.
Treize (13) ans après le naufrage, une cérémonie de commémoration a été présidée ce matin à Ziguinchor par le ministre des Forces armées, Augustin Tine.
Dié BA / pressafrik.com