Ce jeudi, à Dakar, s’est ouvert un Atelier international sur l’emploi des jeunes et innovations en Afrique. Organisée par l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des Jeunes (Anpej) en partenariat avec l’Association mondiale des services d’emploi publics (Amsep), cette rencontre de deux jours est axée sur le thème : «Innovations dans la gouvernance de l’emploi des jeunes».
Plusieurs pays de la sous région ont pris part à la cérémonie d’ouverture. Pour les organisateurs, l’objectif est de réfléchir sur les capacités des Services publics d’emploi à innover dans leur organisation et dans leur fonctionnement, face aux profondes mutations qui caractérisent le marché de l’emploi.
Venu présider la cérémonie d’ouverture, le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne Mame Mbaye Niang, a fait un plaidoyer en saluant l’initiative de l’Anpej et en invitant la structure à raccourcir le délai de traitements des projets des jeunes. «Il faut raccourcir le délai de traitements des projets des jeunes», a-t-il recommandé à l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes.
Mame Mbaye Niang : «…raccourcir le délai de traitements des projets des jeunes»
«L’enjeu de cette rencontre est de mutualiser et capitaliser l’expérience des autres pays qui ont eu à remédier la problématique de l’emploi des jeunes. Cependant, on doit raccourcir la procédure d’intervention des projets» précise t-il.
Quant à Amadou Lamine Dieng, Directeur général de l’Anpej, il déclare que la formation de la jeunesse est primordiale, pour solutionner le fléau du chômage des jeunes. Selon lui, «le monde doit faire, face à une aggravation de la crise de l’emploi des jeunes, puisque leur risque de se retrouver au chômage, est de trois fois supérieur à celui des adultes. Près de 73 millions de jeunes sont à la recherche d’un travail», dit-il.
Poursuivant son propos, le Directeur général de l’Anpej ajoute : «de nombreuses Organisations mettent en garde contre le traumatisme de toute une génération de jeunes confrontés à un dangereux mélange de chômage élevé, d’inactivité et de travail précaire accru dans les pays développés. Aussi, qu’à une multiplication des travailleurs pauvres dans les pays en développement».
Khady SYLLA (Actusen.com)