L’adjoint au gouverneur de Fatick chargé du développement, Alioune Badara Mbengue, a procédé au lancement du schéma d’implantation d’infrastructures dans les zones frontalières de la région de Fatick (ouest), lundi, à Toubacouta
« Les pays n’ont plus le droit de laisser leurs frontières poreuses », a déclaré l’adjoint au gouverneur de Fatick, relevant l’importance de la sécurisation des axes frontaliers à travers la mutualisation des interventions.
« Les frontières sont les parties plus ou moins oubliées et où les gens vivent dans l’enclavement », sans compter que « l’accès aux infrastructures sociales de base et d’infrastructures économiques n’est pas très satisfaisant », a indiqué le directeur de l’Agence régionale de développement (ARD), Djidiack Faye.
Il a rappelé le lancement du Programme d’urgence pour la modernisation des axes frontaliers (PUMA) par le président de la République, Macky Sall, un instrument qui devrait, à partir des territoires, élaborer ce document portant sur des schémas d’implantation d’infrastructures devant alimenter le document national.
Selon M. Faye, la région de Fatick dispose d’une « configuration géographique particulière avec une grande partie maritime qui est entre la frontière gambienne et sénégalaise ». D’où la nécessité de « faciliter le déplacement des populations ».
Ces schémas d’implantation « permettront de régler de façon définitive le problème de l’enclavement mais aussi l’accès aux infrastructures de base (école, santé) et les infrastructures économiques telles que les routes », a-t-il indiqué.
Cette cérémonie de lancement a été l’occasion de partager le contenu desdits schémas qui concerne la question de sécurité frontalière et la question du désenclavement et du développement durable’, a relevé le directeur de l’ARD.
Elle a aussi permis d’assurer « l’aspect communication et information de l’ensemble des acteurs concernés pour que dans l’élaboration, l’aspect participatif soit assuré », a souligné Djidiack Faye.
Le document sera finalisé le 15 août prochain. Après ce lancement, « il y aura des ateliers techniques de diagnostic des zones frontalières de la région », a-t-il annoncé.
« Ce diagnostic, une fois validé par les populations, servira de base pour élaborer un plan d’action qui va identifier l’ensemble des infrastructures pertinentes et prioritaires à installer sur toute la zone frontalière », a fait savoir M. Faye.
FD/BK / APS