Après deux défaites consécutives contre Bombardier et la saison dernière contre Eumeu Sène, Balla Gaye 2 avait décidé d’arrêter momentanément la lutte afin de stopper l’hémorragie. Mais la balle est désormais dans le camp des promoteurs pour trouver un adversaire au Lion de Guédiawaye. A la suite à l’Assemblée Générale (AG) de l’école de lutte Balla Gaye, tenue samedi dernier, les membres de l’écurie ont pris des décisions fortes, parmi lesquelles la fin de l’exil de son chef de file, Balla Gaye 2 pour un retour au premier plan dans l’arène. L’ancien « roi des arènes » a été trouvé en plein entrainement par nos confrères de «Sunu Lamb » à qui Balla Gaye 2 explique son retour.
« Elton n’a pas quitté »
« Il n’y a jamais eu de problème au sein de notre école. C’étaient juste des malentendus. Après l’AG (samedi dernier), nous avons tous repris le chemin des entraînements. On a revu l’encadrement. Nous n’avons exclu personne mais beaucoup de choses ont changé. Nous sommes la première école de lutte au Sénégal. Nous avons eu un « Roi des arènes ». Donc ce n’est pas une petite école. Tous les lutteurs sont là : Less 2, Sococim, Boy Niang 2. Elton n’a pas quitté. Il a eu un empêchement. Il fait toujours partie de l’école ».
« Yékini, Modou Lo ou Gris, je n’ai rien à dire »
«Je suis décidé parce que ce sont les lutteurs eux-mêmes qui veulent que je renoue mon nguimb. Daniou ma sass. Ils ne veulent que mon bien. C’est pourquoi je ferai tout ce que je peux pour revenir à mon meilleur niveau. Je donnerai tout pour eux. L’école de lutte Balla Gaye ne doit pas s’éteindre comme ça. J’ai mis fin à mon exil parce que j’ai repris mes entraînements. Je fais des contacts avec tous les lutteurs. L’union fait la force. Mon retour sera très explosif. Je suis prêt. Pour Yékini, je ne peux rien dire. Je ne dirai rien sans l’aval de mon staff. Ce sont de nouvelles directives et je vais les suivre à la lettre. C’est à mon encadrement de décider de tout. Que ce soit Gris, Modou LO, je ne peux pas m’avancer là-dessus. C’est à mon staff de décider. J’attends leur feu vert ».
Ibrahima GUINDO / pressafrik.com