Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a condamné jeudi le meurtre de neuf civils et de deux policiers à Bujumbura, le 13 octobre, suite à des fusillades dans plusieurs quartiers de la capitale du Burundi.
Les civils, dont un employé de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Evariste Mbonihankuye, auraient été abattus à bout portant, a précisé le porte-parole du chef de l’ONU dans un communiqué de presse dont nous avons reçu copie.
Le Secrétaire général a à travers ledit communiqué présenté ses plus sincères condoléances aux familles des victimes. Exhortant par la même occasion les autorités burundaises à mener une enquête rigoureuse et rapide sur les circonstances et les motivations de ces crimes odieux afin de s’assurer que leurs auteurs soient traduits en justice.
Pour rappel, la crise au Burundi dure depuis plusieurs mois, suite à la décision du Président Pierre Nkurunziza de se représenter pour un troisième mandat, qui a donné lieu à des heurts violents entre l’opposition et les partisans du Président sortant. Ce dernier a été réélu lors du scrutin présidentiel organisé le 21 juillet 2015. La crise a poussé des dizaines de milliers de personnes à fuir dans les pays voisins afin d’échapper aux violences.
Thienadine