Les 27 ministres européens de l’Économie et des Finances sont réunis depuis ce mardi matin à Bruxelles avec au centre
de leurs travaux l’impact économique des sanctions imposées à la Russie. Ils veulent limiter les conséquences pour l’Europe de ces sanctions mais restent pour l’instant persuadés que l’économie de l’UE peut encaisser le choc.
Pour les 27, la première urgence est à nouveau ce mardi de tenter de juguler la flambée des prix de l’énergie. Les différents gouvernements ont commencé en ordre dispersé à prendre des mesures nationales comme, par exemple, la Belgique qui a annoncé une baisse de la TVA sur le gaz et une réduction des droits d’accises sur le carburant et en Allemagne le débat fait rage pour des abattements fiscaux d’un type similaire.
Mais les ministres se sont mis d’accord ce mardi pour des mesures « rapides, ciblées et limitées dans le temps » en soutien à l’économie et aux consommateurs. Le principe est de ne pas s’engager dans des réductions fiscales à l’échelle européenne, pas de réduction généralisée de la TVA par exemple mais de nouveaux prêts garantis par les États ou encore des aides directes pour les entreprises qui consomment beaucoup d’énergies fossiles. Mais la priorité est aussi maintenant d’assurer enfin à long terme l’indépendance énergétique de l’UE.
Pour autant, les 27 se disent déterminés à appliquer fermement les sanctions, spécifiquement la dernière vague adoptée formellement ce mardi, par exemple avec le retrait à la Russie de la clause de la nation la plus favorisée, qui permettra en particulier d’imposer des droits de douane punitifs aux exportations russes.
rfi.fr
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