Une cinquantaine de jihadistes tombée sous les balles de l’armée burkinabé

Ce bilan a été rendu public, lundi 9 mai 2022, par l’armée burkinabè. Il s’agit de deux opérations conduites

dans deux régions différentes du pays.

Une première opération de l’armée s’est produite dans le Nord-Ouest, plus précisément dans la boucle du Mouhoun. Une embuscade aurait été tendue par une dizaine de personnes et l’unité Garsi (Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention) de Barani a, selon l’état-major de l’armée, « vigoureusement réagi ».

L’armée précise que cette unité a « mis les assaillants en déroute, neutralisant au moins 40 terroristes ». Du matériel de combat a été récupéré à la suite d’un ratissage.

Attaques fréquentes

La seconde opération s’est déroulée dans la province du Poni, à la frontière avec le Ghana et la Côte d’Ivoire. Cette fois, c’est une unité du 22e régiment d’infanterie du commando de Gaoua qui était à la manœuvre, épaulée par les Volontaires pour la défense de la patrie. L’armée indique que dix présumés terroristes ont été « neutralisés » et que des armes ont été saisies lors de cette opération. C’est une zone où l’armée rencontre des difficultés car elle est confrontée à toutes sortes de trafics, comme l’explique Rodrigue Fahiraman Koné, chercheur principal du Programme Sahel de l’institut d’études et de sécurité : « Ce sont des trafics de cigarettes et surtout d’intrants chimiques qui rentrent dans l’économie aurifère, l’extraction artisanale de l’or. Et cette zone a été connectée avec des éléments d’Ansarul qui se sont projetés vers la frontière ivoirienne et qui tentent d’opérer dans cette zone. »

De plus, la zone, poreuse avec les pays voisins et très boisée, complique les opérations militaires. Enfin, une autre difficulté provient de l’aspect communautaire : « C’est très difficile de distinguer les acteurs criminels des populations locales », lesquelles servent aussi de cachette pour les bandits, poursuit le chercheur.

La sécurité est un aspect important pour le président de la transition. En avril, le lieutenant-colonel Paul Henry Damiba s’est donné cinq mois pour obtenir des résultats concrets en matière de sécurité. Ces communications visent donc à « montrer qu’il y a des résultats probants », explique Rodrigue Fahiraman Koné. L’observateur constate que les autorités peinent encore à reconquérir plusieurs parties du territoire. Les attaques sont fréquentes ces derniers jours. Samedi, dix supplétifs de l’armée et deux civils ont été tués dans une embuscade tendue par des présumés jihadistes dans le Nord.
rfi.fr
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