Turquie: plus d’un millier d’arrestations à travers le pays

Un millier d’arrestations supplémentaires et quelque 9 100 policiers suspendus ce mercredi 26 avril en Turquie et toujours la même cible : de présumés partisans de la mouvance du prédicateur Fethullah Gülen. Les autorités turques poursuivent donc leur politique de purge, de répression massive entamée au lendemain du putsch avorté de juillet dernier.

C’est la première grande vague d’arrestations depuis le référendum du 16 avril gagné de justesse par le pouvoir turc. Mille arrestations lors d’une opération qui s’est déroulée tôt, ce mercredi matin sur la base de plus de 3 000 actes d’accusation. Une opération qui s’est déroulée dans toutes les provinces du pays et qui a mobilisé des milliers de policiers.

Les arrestations ont visé essentiellement des policiers justement, des fonctionnaires de police du ministère de l’Intérieur accusé d’appartenir à la mouvance de Fethullah Gülen.

C’est peut-être le signe d’une nouvelle série de purges, c’est en tout cas ce que croit savoir une partie de la presse aujourd’hui, Le Premier ministre Binali Yildirim avait évoqué il y a quelques semaines, un « changement de rythme et de méthode » après le référendum pour ces opérations policières. Des opérations qui devraient viser non seulement les partisans de Gülen mais aussi des milieux de gauche et les milieux pro-kurdes du pays.

Vers un durcissement du pouvoir

Après le référendum du 16 avril, les autorités turques semblaient presque vouloir calmer le jeu, les manifestations anti-régime n’ont pas été réprimées. Mais ce n’est pas le signe que le pouvoir a choisi de jouer l’ouverture, bien au contraire. Mardi l’armée turque a mené des frappes contre des positions kurdes en Syrie et en Irak, mercredi ce sont ces opérations contre des partisans supposés de l’imam Gülen au sein de la police.

Une « guerre contre les terrorismes » aux yeux d’Ankara, que le nouveau régime présidentiel devrait pouvoir mener avec plus de force selon eux, et alors que l’état d’urgence vient d’être prolongé encore de trois mois.

La presse turque évoquait mercredi une liste de plus de 7 000 noms des personnes qui pourraient être visées lors de nouvelles opérations de police. Des opérations contre les Gülénistes et contre les forces kurdes en Syrie, mais qui pourraient s’accélérer dans les prochaines semaines. Deux sujets justement que Recep Tayyip Erdogan veut soulever lors de sa première rencontre avec Donald Trump, prévue en mai.
rfi.fr

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