Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdoulaye Baldé a indiqué, dimanche à Keur Mbouki (Kaffrine), que le nouveau code forestier en cours de revision va alourdir les peines et sanctions liées au trafic illicite de bois.
« L’option du gouvernement est de combattre ce phénomène jusqu’à son éradication particulièrement dans la partie sud du pays », a souligné le ministre de l’Environnement et du Développement durable qui présidait la cérémonie officielle de la 33-e édition de la Jiurnée nationale de l’arbre dans la commune de Keur Mbouki.
« Au niveau de la loi ou sur le plan institutionnel, nous sommes en train de réviser le code forestier, nous allons criminaliser et alourdir les sanctions liées à l’exploitation illicite du bois » a-t-il déclaré.
« Il n’y aura pas de répit tant que ce trafic illicite du bois ne s’arrête pas particulièrement en Casamance. Nous sommes aussi détermines que les délinquants que nous allons continuer à traquer, à détruire les outils d’exploitation illicite du bois des clandestins », a-t-il affirmé.
Abdoulaye Baldé a souligné que c’est ce qui justifie « l’option de l’Etat de brûler les matériels de coupe abusive des délinquants saisis par nos agents ».
Mais aussi sur un autre registre, a-t-il poursuivi, il y aura un « recrutement de plus de 400 agents des Eaux et forêts et des Parcs nationaux pour renforcer les effectifs’’.
’’Nous allons également continuer à équiper les Eaux et forêts, a-t-il ajouté, assurant que les patrouilles mixtes entre forces de sécurité et de défense vont se poursuivre dans les zones ciblées’’.
Donc, a-t-il encore souligné, « la traque contre le trafic du bois va se poursuivre, il y aura pas de répit tant qu’il ne cessera pas et nous allons utiliser toujours dans le cadre de ce combat d’autres méthodes institutionnelles ».
Le thème de cette 33-e édition est : « Promouvoir une économie forestière génératrice de revenus pour les populations locales et créatrice d’emplois verts dans l’esprit des objectifs de développement durable ».
APS