La campagne de sensibilisation et de lutte contre le virus à hémorragie Ebola est loin d’être terminée. Un combat qui ne peut être réussi que par la prévention, à travers la sensibilisation. La position géographique de la région inquiète plus d’un. Surtout en ces temps, avec la réapparition de la maladie en Sierra Léone. C’est dans cette optique de prévention que l’ONG RADI a décidé de jouer sa partition dans la campagne de prévention dans la région orientale.
Pour la cause, le Réseau Africain d’Appui au Développement Intégré s’est investi dans la lutte préventive, en organisant une session de formation de deux jours à l’intention de 15 volontaires Ebola. Des volontaires choisis avec le concours de la région médicale dans les communes de Kidira, de Sadatou, de Dialacoto et de Koumpentoum, des terroirs frontaliers mais aussi des sites de grands rassemblements. Il s’agit, selon Mamour Ngalan chargé du suivi et de l’évaluation du projet, à travers cet atelier de formation, de fournir le maximum d’informations à démultiplier par des activités de causeries, de communication de masse, en mettant l’accent sur la sensibilisation de proximité.
C’est une gouvernance sanitaire qui doit permettre de dérouler un paquet d’activités, dans un processus participatif qui fait appel aux infirmiers chefs de poste de ces différentes localités. Dans la commune de Dialacoto, porte d’entrée du parc national du Niokolo, les groupements de chasses seront davantage sensibilisés sur les risques liés à la consommation de viandes sauvages, produits de la chasse.
Par la suite, et toujours dans la dynamique de sensibilisation, le RADI compte faire appel aux enseignants et maîtres coraniques. Un atelier de capacitation du même genre sera organisé bientôt à l’intention de ceux-ci, en collaboration avec les IEF (Inspections de l’Enseignement et de la Formation), et l’IA (Inspection d’Académie) de la région.
Pour rappel, le RADI est une Organisation Non Gouvernementale financée par Christian Aid (ONG britannique), à hauteur de 150 millions de francs CFA et dont la durée de vie est d’un an. Cependant, le projet pourra être reconduit si les résultats sont à la hauteur des attentes.
Bokassa : actuprime.com