‘’Sirène de la nuit’’ : une revue des problèmes de la vie quotidienne des sénégalais

‘’Sirène de la nuit’’, un ouvrage qui raconte l’histoire d’une jeune fille issue d’une classe sociale modeste, Aminata, qui tente de sortir de la misère sociale, passe en revue la vie quotidienne des sénégalais, a estimé hier le professeur de Lettres, André Marie Diagne.
‘’Ce roman passe en revue les problèmes de la vie quotidienne des sénégalais. A commencer par le fameux problème de la dépense quotidienne’’, a dit Mme Diagne, lors d’une cérémonie de dédicace.
Et selon elle, cela est ‘’tellement vrai’’ que quand ‘’on rentre dans l’univers de ‘’Sirène de la nuit’’, on se sent chez soi’’. ‘’Parce que le cadre de narration respire les mêmes signaux ou nous nous retrouvons les uns et les autres (chaque jour)’’, a fait savoir le professeur de Lettres.
Cela est autant visible que dans ‘’tout le déroulement du récit’’ la perpétuelle question quotidienne de la recherche de ‘’la dépense quotidienne’’ se pose aux personnages.
‘’Sirène de la nuit’’ nous plonge […] dans un univers bien de chez nous. Parce que on a nos mami watas (Mamy Water), nos Mame Coumba Lamb et autres déesses de la mer, mi-femme mi-poisson’’, a expliqué Mme Diagne.
Mai Wata ou (Mamy Water) en anglais est une divinité aquatique du culte africain plus répandu en Afrique de l’Ouest, du centre et du Sud ; Mame Coumba Lamb est le génie protecteur de la ville de Rufisque.
‘’Sirène de la nuit’’ est composé de 60 pages avec 11 chapitres. Chaque chapitre compte entre 3 et 4 pages. Et c’est pourquoi Mme Diagne a jugé ‘’qu’il faut étoffer le volume même si cela n’enlève rien à la qualité du texte’’.
Par contre le professeur Samba, a pour sa part, indiqué que la nouvelle génération est plus adaptée à la lecture de ‘’Nouvelles’’. Et pour cause, ‘’il nous manque du temps’’.
La ‘’Nouvelle’’ est un récit court apparu à la fin du Moyen Age. Ce genre littéraire est proche du Roman et d’inspiration réaliste.
‘’Je crois que le monde moderne est appelé à lire de plus en plus de ‘’Nouvelles’’ parce que tout simplement, il nous manque du temps’’, a soutenu M. Samba.
Selon lui, le problème aujourd’hui est qu’il faut ‘’certainement que les écrivains soient dans cette réalité’’. Et pour ce faire, ils devraient adopter la ‘’brièveté’’.
‘’Brièveté qui ne veut pas dire manque d’argument’’, a souligné le professeur de Lettres. Tout en indiquant que l’écrivain et poète français, Stéphane Mallarmé, avait songé à ‘’aller vers le silence qu’un écrit court’’
‘’Mon ambition, c’est résumé l’ensemble de mon œuvre dans un chapitre, l’ensemble de ce chapitre dans une page, toute cette page dans un vers et tous ces vers dans un mot’’, disait Mallarmé dans un de ces ouvrages, a indiqué le professeur de Lettres.
I.N : actuprime.com

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