D’ici 2018, le Sénégal va atteindre l’autosuffisance en banane selon le Ministre de l’agriculture.

C’est un ministre de l’agriculture visiblement « impressionné » par la structuration des exploitations agricoles familiales qui s’est rendu le jeudi 01 septembre 2016 dans le département de Tambacounda, notamment dans les périmètres bananiers de Sankagne, Laboya, Adiaf et les champs rizicoles de Gouloumbou, pour les besoins de sa tournée nationale.

« Nous avons pu voir des exploitations familiales bien structurées, qui sont en quête d’excellence, de productivité et de compétitivité. C’est cette vision que nous avons en ce qui concerne les exploitations familiales. Il faut aussi que nos exploitations familiales évoluent dans cette direction qui est pour nous une direction du progrès », soutient M. Pape Abdoulaye Seck.
D’après lui, l’exemple le plus « concret » de ce progrès est le grand exploitant agricole M. Mamadou Sall. Ce dernier dispose dans la filière banane d’une exploitation familiale de type moderne, parce qu’utilisant les innovations technologiques, utilisant un capital humain important et faisant tout pour se rapprocher des standards de compétitivité et d’excellence, constate le ministre de l’agriculture.
En ce qui concerne la banane, M. Seck a reconnu que le Sénégal a un potentiel important qu’il faut exploiter et qui est de 60 tonnes à l’hectare.
« Mais l’optimisation des performances de la filière banane passe par la prise en charge d’un certain nombre de questions qui nous paraissent essentielles. D’abord la première bataille est celle de l’obtention d’une productivité plus importante. Il nous faut renforcer le dispositif post-récolte pour minimiser effectivement les risques liés à la non-utilisation de matériels adéquats pour véritablement faire face à ces pertes post-récolte. Il faut aussi qu’on renforce la dimension biologique en tout cas de la culture banane » affirme le ministre.
Dans la foulée, il a annoncé : «  la tenue dans les prochains jours d’un atelier national sur la banane qui va regrouper l’ensemble des acteurs de la filière avec comme objectif de dégager les voies et moyens afin que le Sénégal soit auto-suffisant en banane ».
Il poursuit : « Aujourd’hui, nous avons des besoins de l’ordre de 50.000 tonnes, nous arrivons à produire 30.000 tonnes c’est dire que nous avons un gap de 20.000 tonnes. Donc d’ici 2018 en montant tout le dispositif nous pouvons être sûr que le Sénégal va non seulement s’auto-suffire en banane, mais il pourra également exporter de la banane biologique au niveau des marchés preneurs. Cela va renforcer effectivement les revenus des acteurs et nous allons de surcroit assurer l’approvisionnement concret du Sénégal en banane »
Amédine Faye : actuprime.com

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