RDC : Arrivée du nouveau représentant spécial de l’ONU

Ce diplomate nigérien succède à l’Allemand Martin Kobler, dont le mandat s’est achevé fin octobre et qui est désormais émissaire de l’ONU en Libye.

Ancien ministre des Affaires étrangères du Niger, M. Sidikou était à la tête de la mission de l’Union africaine en Somalie lorsqu’il a été nommé début octobre par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour diriger la Monusco, mission onusienne la plus grosse au monde, avec près de 20.000 soldats et policiers.

Sidikou arrive en RDC alors que les relations entre la Monusco et les autorités congolaises traversent une mauvaise passe depuis plusieurs mois sur fond de divergences entre les deux partenaires sur la façon de lutter contre les groupes armés dans l’est du pays, et de tensions politiques liées à l’incertitude sur la tenue de la présidentielle censée avoir lieu en 2016.

Plusieurs diplomates étrangers espèrent que sa venue permettra de relancer la coopération militaire entre les Casques bleus et l’armée congolaise, pratiquement au point mort depuis le début de l’année.

Kinshasa a déjà déclaré être prête à « collaborer » avec M. Sidikou.

Dotée d’une brigade de quelque 3.000 hommes autorisée à recourir à la force de manière offensive, la Monusco a notamment pour tâche de protéger les civils et de « neutraliser » la cinquantaine de milices congolaises ou étrangères qui continuent de sévir dans l’Est de la RDC, déchiré par les conflits armés depuis plus de vingt ans.

Lors du renouvellement de son mandat, en mars, le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé la Monusco « à fournir un soutien logistique pour faciliter la tenue des élections », à condition que celles-ci soient l’aboutissement d’un processus électoral « libre (…) et conforme à la Constitution congolaise ».

Cette dernière interdit au président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se représenter, mais l’opposition soupçonne depuis des mois le chef de l’État de chercher par tous les moyens à se maintenir en place au-delà du terme de son mandat, fin 2016.

Elle dénonce majoritairement le « dialogue national » voulu par le président en vue d' »élections apaisées » comme une nouvelle manoeuvre dilatoire, alors que l’ONU s’inquiète de « la multiplication d’arrestations arbitraires » d’opposants ou membres de la société civile.

Avec AFP

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