Deux ans de prison, dont 6 mois ferme contre Barthélémy Dias

Le Tribunal de grande instance de Dakar a condamné jeudi le maire socialiste de Mermoz-Sacré-Cœur, Barthélémy Diaz, à deux ans de prison dont six mois ferme, pour les délits « de coups mortels, de coups et blessures volontaires et de détention illégale d’arme sans autorisation administrative ».

M. Diaz, qui s’est présenté devant le juge, a déjà purgé plus que la peine de six mois ferme de prison, en 2011 et 2012, à la suite des violences à l’origine de la mort d’un jeune homme, Ndiaga Diouf, à Dakar.

Selon le verdict prononcé ce jeudi, il doit payer solidairement, avec ses complices Habib Dieng et Babacar Faye, le franc symbolique de 25 millions de francs CFA aux héritiers de Ndiaga Diouf. Ses deux complices écopent de la même peine que lui.

Samba Diouf, Cheikh Mbackiyou Sidy et Oumar Manga, poursuivis dans la même affaire, ont été condamnés à deux ans de prison ferme pour « association de malfaiteurs et rassemblement illicite ». Ils ont cependant été relaxés pour le délit de « détention illégale d’arme sans autorisation ».

Abdoulaye Diène, qui a comparu pour les mêmes chefs de poursuite, a été relaxé.

La mairie de Mermoz-Sacré-Cœur a été prise d’assaut, le 22 décembre 2011, par des nervis à bord de cinq véhicules. Il s’en est suivi des échauffourées au cours desquelles Ndiaga Diouf, l’un des occupants des véhicules, a été tué par balle.

Le rapport balistique des enquêteurs et de la police scientifique, évoqué par les avocats des deux parties, de même que le procureur, atteste que les balles extraites des corps des victimes – il y avait deux blessés – proviennent d’une même arme, un pistolet a barillet de calibre 38.

Les avocats et le procureur estimaient, lors d’une audience tenue le 26 janvier dernier, que les caractéristiques de cette arme ne correspondaient à aucune des trois armes remises par Barthélémy Dias aux enquêteurs et présentées au tribunal.

Le procureur avait requis en janvier une peine de 10 ans d’emprisonnement ferme contre Barthélémy Diaz.

L’immunité parlementaire du maire socialiste avait été levée par ses collègues de l’Assemblée nationale, pour qu’il puisse être jugé.

Il a passé plusieurs mois en prison, en détention préventive, en 2011 et 2012, avant de bénéficier d’une mise en liberté provisoire.
MK/ESF / APS

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