A deux jours de l’élection à la présidence de la Fédération internationale de football (FIFA), les manœuvres vont bon train au sein des états-majors qui veulent se donner toutes les chances de l’emporter ou de faire partie des faiseurs de roi.
Le Prince Ali de Jordanie, l’un des cinq candidats, a connu un premier camouflet, après le rejet de sa demande d’installation d’isoloirs transparents par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Deux jours avant l’élection à la présidence de la FIFA, prévue vendredi à Zürich, le TAS « a rejeté mercredi la demande du Prince Ali d’installer des isoloirs transparents. Une proposition qui
était soutenue par son rival Jérôme Champagne », rapporte le site officiel de la structure.
Les trois autres candidats sont Gianni Infantino, secrétaire général de l’UEFA, le Cheikh Salman, président de la Confédération asiatique de football (AFC) et le Sud-africainTokyo Sexwale.
S’il avait réussi en mai dernier à pousser le président sortant à un deuxième tour, avant de jeter l’éponge, le Prince Ali, soutenu à l’époque par l’UEFA, ne fait pas partie des favoris à cette élection.
Les médias et les observateurs donnent favoris le candidat de l’UEFA, Gianni Infantino, par ailleurs secrétaire général de l’instance dirigeante du football européen, et le président de la Confédération asiatique de football (AFC), Sheikh Salman, soutenu par la Confédération africaine de football (CAF).
Dans le cadre de ces manœuvres, Gianni Infantinoa surpris tout son monde, en affirmant compter beaucoup de soutiens en Afrique, alors que la CAF avait recommandé à ses membres de voter pour le président de l’AFC.
La CAF n’a pas tardé à réagir, en réaffirmant son engagement en faveur du candidat de l’AFC qui, de son côté, reste la cible des médias occidentaux.
Ils l’accusent d’avoir notamment pris part à la répression contre des opposants politiques dans son pays, le Bahreïn, entre autres accusations.
Le député britannique Damian Collins a accusé le Cheikh Salman d’avoir utilisé de l’argent de la Fédération internationale destiné à financer des projets de développement, pour financer ses campagnes, mardi, dans un discours au Parlement de son pays, rapporte le site du quotidien sportif français L’Equipe.
Sky News, de son côté, se faisait récemment l’écho d’autres allégations faisant état de son implication dans un match opposant son pays à une équipe du Togo. Un match qui aurait été truqué, selon ce médiat.
L’équipe présentée pour ce match joué en 2009 n’était pas la véritable équipe nationale du Togo, qui rencontrait à l’époque le Botswana, selon SkyNews.
Le Mail on Sunday, quelques jours auparavant, avait laissé entendre que le candidat Sheikh Salman, grandissime favori, avec le candidat de l’UEFA, Infantino, serait dans le viseur du FBI
SD/BK/ APS