Le différend qui oppose l’ancien président du Sénégal, Abdoulaye à celui qui est considéré comme étant un de ses fils idéologique commence à livrer ses petits secrets. Idrissa Seck, ancien premier ministre de Wade et non moins président du conseil départemental de Thies est accusé par le vieux routier de lui avoir grugé des milliards.
Derrière la brouille qui existe entre Abdoulaye Wade et Idrissa Seck, se cache un vaste magot que ni l’un l’autre n’a jamais voulu parlé jusqu’à ce jour.
Selon le populaire qui repris Afrique confidentielle qui a fait la révélation, tout est question d’argent entre les deux. Lors d’une discussion que Me Wade avait tenue avec une autre personne (dont les confrères ont décidé de garder l’anonymat), il lui avait décliné l’origine de son différend avec l’ancien ministre Idrissa Seck.
« Il a volé mon argent : 74 milliards de FCFA », lui aurait-il confié. A son interlocuteur qui lui rétorqua : « Mais Monsieur le Président, les fonds politiques votés par l’Assemblée nationale n’atteignent pas 74 milliards », le pape du Sopi lance : « Qui dit qu’il s’agit de fonds politiques ? Il y a là également l’argent du Koweït ».
Pour en avoir le cœur net, le journal, dit avoir mené son enquête pour parvenir au résultat selon lequel tout commença par l’ouverture d’un compte bancaire à l’agence centrale de la Société Générale du Boulevard Haussmann à Paris.
Ce compte fut ouvert au nom du Secrétariat général de la présidence de la République du Sénégal, fonctionnant avec les deux signatures de Me Abdoulaye Wade et Idrissa Seck.
Ce compte très particulier, renseigne le journal, a été crédité d’un chèque City Bank de 1 125 000 euros – soit plus de 700 millions de FCFA – donné à l’Etat du Sénégal par le Koweït. Cet argent, le Trésor public sénégalais n’en a jamais vu la couleur, poursuit le confère.
Tout comme beaucoup d’autres chèques, car, le total des retraits en espèces entre les mois de mai et juillet 2002 a atteint plus de 2 milliards de FCFA – soit exactement 3 204 000 euros.
Toutefois, précise le site, le principal exécutant des retraits en espèces est un proche de l’ancien Président. Se tenant l’un l’autre par la barbiche, poursuit l’article, les deux hommes ne pouvaient que signer le fameux protocole de Rebeuss pour éviter tout déballage suicidaire.
Des fuites ont certes déjà eu lieu, mais il faut bien remonter au compte de la Société Générale du Boulevard Haussmann à Paris pour découvrir la genèse du complot, un pacte mafieux Wade et son ancien PM, dit le journal.
Thienadine/actuprime