Les riverains du cimetière de Pikine continuent d’étouffer de rage contre les pratiques occultes qui ont fréquemment lieu dans leur localité. « Vous ne pouvez pas imaginer ce qui se passe dans ce cimetière. Nous veillons toujours, mais les gens, qui semblent bien informés, profitent souvent d’un moment de relâchement, pour faire leur sale besogne.
De la terrasse de ma maison, j’ai aperçu, un jour, un individu se laver tout le corps debout sur une tombe. C’était en fin d’après-midi”, narre Abdoulaye Coly, riverain du cimetière et Président de l’ASC Diek-Penc dans les colonnes de L’Observateur.
Poursuivant, il ajoute : “il y a aussi des personnes influentes qui débarquent ici à bord de leurs véhicules 4×4. Il leur suffit de baisser leurs vitres de leurs voitures, pour voir s’approcher les oisifs qui squattent le cimetière et qui sont prêts à aller leur chercher du sable sur une tombe ou même des ossements.
Tout le monde est au courant, ici, des agissements de ce lutteur de Pikine qui, ses jours de combat, passe quelques heures dans ce cimetière, entouré de sa garde rapprochée”.
Et tout cela, nous allons le mettre sur la place publique, après avoir exigé de la Mairie une série de mesures dont une informatisation des registres, pour retrouver les traces des différents enterrements, l’élévation du mur », a averti Abdoulaye Coly, riverain du cimetière et Président de l’ASC Diek-Penc dans les colonnes de L’Observateur. Une marche même est prévue ce vendredi, de même que des sermons pour protester contre ces pratiques.
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