Après les « Panama Papers », les « Paradise Papers » révèlent un nouveau scandale sur l’optimisation fiscale

Après les « Panama Papers », place aux « Paradise Papers ». Le Consortium international

des journalistes d’investigation et près d’une centaine de rédactions du monde entier viennent de publier ce dimanche 5 novembre une nouvelle enquête sur des pratiques de dissimulation d’argent dans des paradis fiscaux par des multinationales et des personnalités européennes et nord-américaines. Au centre de ces montages financiers Appleby, un cabinet d’avocats basé notamment aux ïles Cayman et dans les Bermudes.

Plus de 13 millions de fichiers issus notamment de 19 paradis fiscaux, qui dévoilent de spratiques d’optimisation fiscale largement répandues. Parmi les fichiers dévoilés par les médias, on retrouve les noms de 120 politiciens et leaders mondiaux, dont la reine d’Angleterre, Elisabeth II, ou des proches de Donald Trump.

Ainsi, l’actuel secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, continue de faire affaire avec des proches de Vladimir Poutine, malgré les sanctions américaines à l’encontre de la Russie. Par le biais d’une série d’investissements dans des compagnies offshore, il possède des parts dans l’entreprise Navigator, partenaire de Sibur, une entreprise pétrolière russe, qui est en partie la propriété de Kirill Shamalov, genre de Vladimir Poutine.

Par ailleurs, le nom du secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson apparaît aussi cité dans ces « Paradise Papers », en tant qu’administrateur d’une société enregistrée aux Bermudes pour exploiter du pétrole au Yémen, lorsqu’il travaillait pour ExxonMobil (qu’il a dirigé de 2006 à 2016).

Aux côtés des politiques, des célébrités sont également touchées par ce scandale : Madonna, ou le chanteur Bono, par exemple. Mais aussi des grandes fortunes françaises, des oligarques russes, ou encore des hommes d’affaires africains.

Optimisation fiscale

Peut-être plus significatif encore, des multinationales comme Nike ou Apple y apparaissent. Entreprises et personnalités, tous ont fait appel soit à Appleby, soit à d’autres cabinets d’affaires implantés aux Bermudes et dans les paradis fiscaux, spécialisés en optimisation fiscale.

LIRE AUSSI: « Panama papers » : Les grandes banques, carburant et actrices du système offshore

Contrairement aux « Panama Papers », en 2016, il ne s’agit pas de blanchiment d’argent, mais bien d’optimisation fiscale, donc. Ceux dont le nom ou la marque apparaît dans ces nouvelles révélations ont utilisé les failles du système fiscal international pour soustraire leur argent à l’impôt. C’est, en quelque sorte, un monde parallèle où l’impôt n’existe pas qui se trouve désormais en pleine lumière.
rfi.fr
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