L’armée nigériane ne compte pas se laisser faire devant la menace que constitue la secte islamique chiite. C’est le chef de personnel de l’armée qui est monté au créneau pour défendre au premier rang ses troupes.
D’après certaines sources qui suivent de près la tension qui existe dans cette zone d’Afrique de l’Ouest, l’armée nigériane aurait abattu en Décembre dernier au moins 60 membres d’un groupe religieux chiite accusés d’avoir tenté d’assassiner le lieutenant général, Tukur Buratai, en bloquant son convoi à Zaria, dans l’État de Kaduna.
Le chef du personnel de l’armée a défendu mardi ses troupes après un raid sanglant contre la secte chiite minoritaire devant une commission d’enquête pour établir les responsabilités.
«Je suis ici parce que j’y étais présent lors de l’incident. Mes officiers et soldats ont agi en conformité avec la règle de l’engagement », a déclaré le lieutenant Buratai devant la commission si l’on en croit auxdites sources.
Le 12 décembre 2015, l’armée avait donné l’assaut à Zaria contre les militants du Mouvement islamique du Nigeria (MIN, chiite et pro-iranien), les accusant d’avoir « tenté d’assassiner » le chef d’état-major des armées nigérians.
Dans un communiqué Ibrahim Musa, le porte-parole du Mouvement islamique du Nigeria (IMN) a révélé que plus de 700 personnes dont des femmes étaient toujours portés disparus depuis ce jour lors de violents affrontements qui ont opposé l’armée et la secte musulmane.
Thienadine/actuprime