Sous le coup d’un mandat d’arrêt, l’opposant au président Nigérien, Mahamadou Issoufou, Hama Amadou, non moins ancien président du Parlement qui avait quitté le pays fin août 2014 après l’autorisation par les députés de son audition par la justice dans une affaire présumée de trafic international de bébés, prévoit de rentrer au bercail contre vents et marées.
Candidat officiellement déclaré par son parti qui l’a investi pour les prochaines joutes présidentielles, Hama Amadou pense cette affaire de trafic de bébés a été montée de toute pièce par ses adversaires politiques qui veulent l’écarter de la course.
« Si un dossier a été monté contre moi par mes adversaires, c’est le moment pour moi de me présenter devant les juges pour qu’ils disent où se trouve la vérité », fulmine-t-il.
Avant d’ajouter : « J’ai décidé de rentrer samedi 14 novembre à Niamey. Je suis un Nigérien, j’ai des devoirs envers mon pays que je compte assumer a travers ma candidature à la présidentielle.
Après son investiture en septembre dernier, le ministre nigerien de l’intérieur, Hassoumi Massaoudou avait clairement indiqué que toutes les unités de police et de gendarmerie ont reçu l’ordre d’arrêter M. Hama Amadou dès qu’il mettra pied sur le territoire national En juillet 2015, la Cour d’appel de Niamey a rejeté une demande de ses avocats en vue de la levée du mandat d’arrêt.
Thienadine