Mutilations génitales féminines : Le Sénégal pour une autre forme de lutte

Le Sénégal compte adopter des approches communautaires pour mieux lutter contre les mutilations génitales féminines

Le Sénégal est dans une dynamique d’éradiquer le phénomène des mutilations génitales féminines (MGF). D’après les derniers recensements de l’Agence nationale de la statistique et de démographie (ANSD), Dakar enregistre un taux de 10% de pratique de MGF. Ce taux reste le plus élevé au Sénégal. Une consultation ministérielle sous-régionale sur la mise en œuvre de la résolution onusienne 69/150 interdisant la pratique des mutilations génitales s’est ouverte hier à Dakar. A l’issue de cette rencontre de deux jours, la déclaration de Dakar devra être rédigée afin de constituer un outil pour lutter efficacement contre ce fléau.

Par ailleurs, le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Mariama Sarr, informe que le Sénégal a fait ‘’d’importantes avancées sur la voie de l’abandon de l’excision’’. Son département compte adopter des approches communautaires en impliquant des leaders communautaires. Une nouvelle formule de lutte qui doit leur permettre d’aller vers des perspectives plus satisfaisantes.

Promotion de la femme

En plus de ce dispositif législatif et pénal, différents mécanismes basés sur l’approche droits humains, la communication et l’éducation ont permis d’obtenir d’importantes avancées sur la voie de l’abandon de l’excision’’, informe Mariama Sarr. Cependant, elle note que les instruments de lutte sont constamment contournés. Il en découle, selon la ministre, des défis exigeant une plus grande perspicacité dans le choix des stratégies, dans leurs modalités d’application et dans leur portage par une synergie entre acteurs soudés autour d’objectifs communs. D’ailleurs, elle croit qu’avec la réforme du code pénal et du code de procédure pénale déjà entamée, le Sénégal pourra arriver à renforcer les mesures de protection des droits des personnes.

Selon la Présidente du comité Inter-Africain, Mariam Lamizana, il y a une volonté politique manifeste dans certains pays d’éradiquer ce fléau. Mais elle suggère que la promotion de la femme soit une réalité. ‘’Celle-ci doit figurer dans les faits et non s’inscrire dans les discours’’, plaide-t-elle. Mariam Lamizana est d’avis que cette promotion de la femme est prise en otage par certains leaders, ce qui rend la tâche difficile.

AIDA DIENE / enqueteplus.com

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