Mecque 2017: le quota du gouvernement connaitra encore une baisse de 500 pélerins

Dans la logique de responsabiliser davantage les voyagistes privés de l’organisation du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, le gouvernement revoit son quota en baisse de 500 pèlerins pour l’édition 2017. Une réunion d’évaluation a été tenue hier par les parties prenantes autour du Premier ministre qui a insisté sur la nécessité de poursuivre les réformes entamées.

L’État du Sénégal se repositionne davantage dans la régulation et laisse de plus en plus l’organisation du Pèlerinage aux opérateurs privés. Cette année encore, son quota va baisser de 500 pèlerins au profit des voyagistes privés. L’annonce a été faite hier par Seydou Guèye, à l’issue d’un Conseil interministériel consacré à l’évaluation de l’édition 2016 du Pèlerinage aux lieux saint de l’Islam. Selon le porte-parole du gouvernement, en perspective de 2017, le Premier ministre s’est adressé à l’ensemble des acteurs pour une plus grande implication. Il a insisté sur la nécessité de densifier et de consolider les acquis. C’est à ce titre, a précisé le ministre, qu’il a demandé à l’ensemble des acteurs, notamment la partie gouvernement, de tout mettre en ouvre pour que le prix du package soit maintenu à défaut de le baisser.

« Aujourd’hui, tout indique que le prix du package risque d’évoluer puisse que nous avons les premières indications avec l’augmentation notée sur la taxe de séjour. Nous l’avons réussi l’année dernière, et cette année encore, c’est un challenge sur lequel le gouvernement est en train de travailler en intelligence », a déclaré Seydou Guèye, encadré par le Délégué général au pèlerinage, Dr Abdou Aziz Kébé, et son adjoint, Dr Khadim Sylla.

« Permettre au privé de prendre l’organisation »
A l’en croire, dans l’édition 2016 du pèlerinage à La Mecque, le président de la République a fait le pari de la réforme en inscrivant la rationalité de la qualité et de la performance de son organisation en changeant totalement de paradigme. « L’esprit de la réforme, c’est certes de rationaliser, faire des économies, mais pour les réinvestir afin d’améliorer la qualité du pèlerinage. Des accords devront être signés avec la compagnie retenue, cette année, pour progresser davantage en s’appuyant sur les orientations données par le Premier ministre », a laissé entendre M. Guèye. Revenant sur la réforme de 2016, le porte-parole du gouvernement a souligné que l’une des mesures les plus emblématiques qui a été transformée en directive a porté sur la baisse du nombre de missionnaires. « En vérité, dans cette réforme où l’objet était de faire moins d’État, mais mieux d’État avec un rôle fondamental de l’État au titre de la régulation, une plus grande capacité d’initiative et d’entreprendre au secteur privé, le président de la République avait immédiatement supprimé toute idée de quota qui provenait des institutions », s’est félicité Seydou Guèye. Ainsi, a-t-il ajouté, nous sommes passés d’une mission abituellement de 200 à 20 personnes.

Pour le porte-parole du gouvernement, un autre changement de paradigme s’est illustré à travers le remplacement du commissariat par une délégation générale élevant ainsi le niveau de dignité de l’organisation du pèlerinage dans l’ordre administratif du pays. « De nouvelles modalités ont été mises en place, une intelligence trouvée avec la délégation pour mettre en place un dispositif médical qui a donné des résultats, mais il va falloir davantage ouvrir de discussions pour ajuster l’allocation des ressources », a noté le ministre porte-parole. Une autre mesure était relative à la réduction du temps de séjour mais également au rapprochement des vols retour. Le porte-parole du gouvernement en conclut que pour l’essentiel, ces facteurs étaient clés de succès. « C’est un premier signal encourageant, mais cette réforme doit être poursuivie et consolidée puisque l’option est irréversible pour permettre au secteur privé de prendre, de plus en plus, en charge, l’organisation du pèlerinage dans notre pays. L’édition 2016 s’est donc globalement bien déroulée tant du point de vue organisationnel que de l’engagement souscrit par l’État et certains partenaires », a-t-il soutenu. Seydou Guèye en veut pour preuve, le silence radio noté dans la presse sur l’organisation de l’édition 2016 du pèlerinage à La Mecque.

Ndiol Makka SECK / lesoleil.sn

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