Au moins 80 des « lycéennes de Chibok » ont été libérées samedi soir, au Nigeria, selon des sources au sein du gouvernement. Ces jeunes filles avaient été capturées en avril 2014 par le groupe terroriste Boko Haram. Elles étaient 276 le jour de leur enlèvement. Aujourd’hui, avec cette dernière vague de libération, il resterait encore plus de 110 lycéennes en captivité.
Plusieurs sources au sein du gouvernement nigérian confirment la libération d’au moins 80 des lycéennes de Chibok, même si le nombre exact est encore incertain. Incertaines également, les conditions de leur libération : il semble qu’elle résulte de négociations entamées entre le gouvernement et les membres de Boko Haram.
Samedi soir, les lycéennes se trouvaient dans la ville de Banki au nord-est du pays, à 250 kilomètres à peine de Chibok, la ville où elles ont été capturées en avril 2014. Un avion doit les emmener ce dimanche à Maiduguri pour qu’elles retrouvent leur famille.
Ce n’est pas la première fois que des lycéennes de Chibok sont libérées des mains de Boko Haram. Peu de temps après leur enlèvement, une soixantaine d’entre elles avait déjà réussi à échapper à leurs ravisseurs. Au mois d’octobre dernier, 21 lycéennes avaient été libérées, avec l’aide notamment de la Croix-Rouge et du gouvernement suisse.
Le mois dernier, lors de la commémoration des 3 ans de ce rapt, le président promettait que le gouvernement poursuivait ses négociations avec Boko Haram. Il reste aujourd’hui plus de 110 de ces lycéennes de Chibok toujours en captivité.
rfi.fr