Les opérations pré-hivernales de l’Office national d’assainissement du Sénégal (Onas) ont été officiellement lancées hier à Dakar. Elles consistent à l’entretien du réseau de drainage des eaux pluviales mais aussi à l’entretien des stations de pompage des eaux de pluie à Dakar comme dans les régions à la veille de l’hivernage. Une visite de terrain a permis hier de constater que l’Onas, qui procède au nettoiement du réseau d’assainissement depuis quelques temps pour le rendre fonctionnel, a pris les devants, et est prêt à faire face et traiter les eaux pluviales, en tout cas dans les villes assainies du pays.
Et même s’il est prétentieux d’annoncer un hivernage sans inondation, on peut espérer voir moins de dégâts. «Le réseau sera curé et toutes les stations seront fonctionnelles. Nous mettrons aussi tous les dispositifs, moyens matériels et humains pour assurer le bon fonctionnement de ces ouvrages », assure le Dg de l’Onas, Alioune Badara Diop à la fin de la visite.
La première étape de la visite des opérations pré-hivernales menées par l’Onas et ses partenaires a été la station de curage des canaux d’eaux pluviales à Thiaroye et la station de pompage de Ndiawar Diagne, toujours à Thiaroye. Ensuite cap sur Hamo I où les visiteurs ont vu les outillages dont dispose l’Onas actuellement pour faire le contrôle des prestations confiées à des privés. S’en suivra le canal de Front de Terre. La visite s’est achevée à la station de Grand-Yoff où l’on a assisté à l’enlèvement des déchets dans la basse à eau sise dans ce quartier problématique pour l’Onas pendant l’hivernage.
Outre ces installations sur le terrain, l’Onas dispose au niveau de sa direction d’un centre d’appel, d’un système de télésurveillance et de géolocalisation. Ce qui constitue un dispositif permettant d’assurer un meilleur contrôle et une meilleure prise en charge des préoccupations des populations en termes de gestion des inondations. Selon le chef de division du centre d’appel, le système de télésurveillance consiste à assurer la sécurité des installations dans les villes assainies qui sont ainsi surveillées à distance. «Toutes ces installations, explique Oumar Barry, permettront à l’Onas de voir à temps réel les problèmes afin d’organiser les secours pour réduire les dégâts».
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