Les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, de France, d’Allemagne, d’Italie, du Royaume-Uni, d’Algérie, du Maroc, d’Espagne, de Turquie, des Emirats arabes unis, du Qatar et le Haut Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères ont appelé les parties du dialogue politique libyen à approuver « immédiatement » l’accord politique pour résoudre la crise en Libye.
Les ministres notent dans un communiqué publié le lundi que les parties au dialogue font face à un choix crucial et que le retard dans l’approbation du texte de l’accord et de ses annexes après le 20 octobre met la stabilité du pays en danger.
Ils exhortent « les parties libyennes » à saisir l’occasion et de convenir immédiatement d’un règlement politique prévu par l’accord politique sans d’autres amendements, qui « fournira un état de stabilité dans le pays, jusqu’au parachèvement d’une nouvelle Constitution, pour aller alors vers l’organisation de nouvelles élections, conduisant à la pleine légitimité démocratique, globale du Parlement reconnu partout dans le pays et le monde ».
La déclaration souligne que « les Libyens veulent mettre fin à l’instabilité dans leur pays, ce qui a conduit au terrorisme et endommage gravement l’économie du pays ».
Le communiqué des ministres des Affaires étrangères exprime la volonté de la communauté internationale de soutenir le peuple libyen, se réjouissant de travailler avec le gouvernement de réconciliation nationale, à l’appui à la lutte contre le terrorisme.
PANA