L’astronaute français, Thomas Pesquet rejoint la terre ce vendredi, après 200 jours dans l’espace

Après presque 200 jours passés dans l’espace, c’est le grand jour pour Thomas Pesquet.

L’astronaute français et le cosmonaute russe Oleg Novitski quittent ce vendredi 2 juin la station spatiale internationale pour revenir sur Terre. L’atterrissage est prévu dans les steppes du Kazakhstan, et cela ne va pas être de tout repos pour eux.

Après y avoir vécu 6 mois, Thomas Pesquet dira au revoir à la station spatiale internationale à 7h30 TU. Il sera alors installé dans la capsule Soyouz aux côtés de son collègue russe Oleg Novitsky et l’écoutille sera fermée.

Le temps de procéder aux vérifications d’usage, ce n’est que trois heures et demie plus tard que le vaisseau se détachera de la station et entamera sa descente vers la Terre. Les deux pilotes auront alors environ 3 heures pour faire passer la vitesse du Soyouz de 28 000 à 0 km/h.

C’est tout d’abord l’atmosphère et ses frottements qui s’en chargeront. La température à l’extérieur du Soyouz atteindra alors 1 600 degrés, mais la capsule est dotée d’un bouclier thermique. Ensuite, les parachutes de Soyouz prendront le relais. Et enfin, à 14h08 TU, l’altitude de la capsule ne sera plus que d’un mètre et les rétrofusées s’allumeront alors brièvement pour diminuer une dernière fois la vitesse.

Thomas Pesquet s’attend au mal de Terre

Les deux hommes risquent d’être très secoués, notamment au moment de la rentrée dans l’atmosphère. Thomas Pesquet a donc passé ses derniers jours en orbite à se préparer. « Ça va être difficile physiquement. On n’a pas senti le poids de notre corps depuis six mois. Donc notre corps s’est habitué, notre cerveau aussi, explique-t-il. Donc c’est un peu dangereux, il faut bien le dire. Et puis physiquement c’est beaucoup d’effets pas forcément agréables, mais on s’est préparés pour ça, on a essayé de s’endurcir le plus possible. »

Ceci dit, il n’est pas sûr que ce soit suffisant. Quoiqu’il arrive, l’astronaute français aura des séquelles de son séjour spatial. « Après six mois dans l’espace, ils ont perdu une partie de leurs capacités cardiovasculaires, de la densité osseuse. Ils vont donc avoir besoin d’aide pour sortir de la capsule, assure Raffi Kuyumjian, qui fait partie de l’équipe médicale de Thomas Pesquet. Ils vont se sentir très lourds et dès qu’ils se mettront debout, ils risquent d’avoir des étourdissements et même des vomissements pour certains. Ils auront le mal de Terre quand ils vont revenir. »
rfi.fr

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