Les récoltes ont débuté pour certaines cultures à Keur Momar Sarr et dans ses environs, où les populations ont emblavé plusieurs ha pour la contre-saison chaude sous l’encadrement du Programme des domaines communautaires (PRODAC), a constaté l’APS.
L’arachide vendue bord champs à 500 francs le kilogramme orne actuellement les étales des marchés de villes comme Louga, où elle est cédée à 700 francs avec une marge bénéficiaire assez substantielle.
Il en est ainsi des autres spéculations comme la patate et les autres cultures maraîchères. En attendant le début effectif du Domaine agricole communautaire (DAC) en cours d’installation, le personnel affecté à Keur Momar Sarr s’occupe de l’encadrement des populations locales.
Ainsi, comme lors de l’hivernage dernier, des intrants et un encadrement technique sont fournis avec des produits phytosanitaires pour lutter contre les attaques par les ravageurs.
‘’Le seul problème qui risque de compromettre la récolte du champ d’arachide entretenu depuis quatre mois est celui de cette mouche’’, explique Cheikh Fall à une équipe technique du PRODAC, venue s’enquérir de l’état d’avancement des cultures en compagnie d’une équipe de journalistes.
Et de formuler quelques orientations pour optimiser ce projet cher aux nouvelles autorités. ‘’Il serait préférable qu’on nous aide à disposer de l’eau un peu vers nos villages. Le site choisi pour le DAC est une zone pastorale et nous voulons préserver la bonne cohabitation avec les éleveurs’’, déclare-t-il.
Il estime que les éleveurs « ne doivent pas souffrir de l’implantation de ce projet’’. Il propose ainsi une délocalisation pure et simple du site pour son succès.
Un millier de sociétaires des Groupements d’entrepreneurs agricoles (GEA) mis en place par le PRODAC bénéficient de cet encadrement dont les retombées sont bien appréciées par le maire Djimbory Ka.
‘’Nous ne pouvons que nous réjouir du choix fait sur notre commune pour abriter ce projet qui constitue un volet important pour résoudre le problème du chômage des jeunes et l’autosuffisance alimentaire’’, déclare le premier magistrat de Keur Momar Sarr. Il se dit prêt à aller au-delà des 2500 ha demandés par les responsables du DAC.
AMD/ASG / APS