Le chef du service régional de l’élevage de Kaolack, le docteur Soulèye Diouf, a expliqué les conditions favorables de l’approvisionnement du marché sénégalais en moutons de Tabaski par notamment son caractère rémunérateur et l’accompagnement dont bénéficient les vendeurs.
Parmi ces facteurs, il y a que’’ le marché sénégalais du mouton
est rémunérateur’’ pour les opérateurs’’, a-t-il indiqué, à la fin d’une réunion du comité régional de développement (CRD), consacrée à l’approvisionnement du marché local en moutons.
Selon lui, ‘’il y a pas un marché aussi rémunérateur au niveau de la sous-région que celui du Sénégal’’.
’’L’ importance du marché sénégalais par rapport aux marchés de la sous-région fait que beaucoup d’opérateurs de pays de la sous-région préfèrent venir au Sénégal pour vendre leurs moutons’’, a-t-il indiqué.
‘’En retour, a-t-il poursuivi, le Sénégal offre à ces opérateurs beaucoup de sécurité, d’appui et d’accompagnement pour écouler correctement leurs moutons sur le marché intérieur.’’
Selon lui, tout cela réuni fait qu’’’ils sont encouragés’’ à venir vers le Sénégal, plutôt que d’aller vers d’autres marchés de pays de la sous-région.
De plus, avec la baisse du vol de bétail,’’ les gens maintenant ont tendance à reconstruire le cheptel au niveau local en s’adonnant à l’élevage de moutons au niveau de leurs concessions familiales’’.
‘’Cela a été possible grâce à une baisse du vol de bétail, suite aux mesures prises par les autorités étatiques […]’’, a-t-il poursuivi.
‘’Je pense qu’avec l’apport intérieur et extérieur en moutons, il n’y aura pas de déficit en moutons, car l’opération Tabaski a bien démarré depuis longtemps pour beaucoup d’opérateurs ».
’’Donc, une fois de plus, pour ce qui concerne l’offre, je n’ai pas d’inquiétude, car nous avons des opérateurs qui savent à quel moment il faut venir au Sénégal’’, a-t-il ajouté.
Il a indiqué que pour atteindre un bon approvisionnement du marché local de Kaolack en moutons, il faut au moins 45.000 à 50.000 têtes.
AB/ASG / APS