A l’instar des autres localités du pays et de l’Afrique, Kédougou a aussi célébré la journée de l’enfant Africain
, en souvenir des insurrections survenues à SOWETO, en Afrique du Sud en 1976, où plusieurs élèves ont été massacrés lors d’une manifestation, pour de meilleures conditions d’apprentissage. Cette célébration a été coordonnée par le Comité Départemental de Protection de l’Enfance (CDPE), soutenu par plusieurs partenaires locaux dont ; KEOH, World Vision, ONG la lumière et le CEGID sous le thème; « l’agenda 2030 pour un Développement Durable en faveur des enfants en Afrique : Accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances ». Cette 27e édition a coïncidé avec la 29e édition de la semaine nationale de l’enfant.
Certains, habillés en teeshirts blancs et d’autres en bleus, pancartes en mains, le tout dans une ambiance bon enfant, c’est le décor que l’ont peut constater lors de la marche de près de trois cent enfants venus de différentes localités du département de Kédougou, pour célébrer la 27e édition de la journée de l’enfant africain, vendredi 16 juin 2017.
Ce jour marque l’anniversaire des insurrections survenues à Soweto en 1976, en Afrique du sud, où des centaines d’élèves ont été massacrés lors d’une manifestation pour de meilleures conditions d’apprentissage. Le thème de cette année « l’agenda 2030 pour un Développement Durable en faveur des enfants en Afrique : Accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances ». A Kédougou, le Comité Départemental de Protection de l’Enfance (CDPE), l’organe coordonnateur de la journée l’a honorée en organisant une marche des enfants pour remettre un mémorandum, contenant différentes préoccupations des enfants, au préfet du département.
Ces préoccupations souvent bafouées au Sénégal, sont montrées par les enfants, à travers les pancartes et l’on a pu retenir; la maltraitance des enfants, le droit à la pièce d’Etat civil, le droit à une famille, le maintien des filles à l’école, le droit à un environnement protecteur et non aux abus sexuels et mariages précoces entre autres, comme l’a ratifié la charte africaine des droits et du bien être de l’enfant.
A cette occasion, les activités se sont déroulées à la maternelle municipale de Kédougou où les enfants ont réclamé une attention particulière de l’Etat du Sénégal, pour promouvoir une politique de développement local digne de ce nom en leur faveur.
« Beaucoup de projets sont faits en notre faveur dans ce pays, toutefois les défis restent énormes. Nous souhaiterions que ces projets impactent sur la vie des enfants, car, la place des enfants n’est pas dans la rue mais plutôt dans la famille » a soutenu le porte parole des enfants Thierno Diallo. Dans la même veine, Il a invité les autorités, nommément les élus locaux à penser aux enfants aux moments de l’élaboration de leurs budgets.
Recevant le mémorandum, le préfet du département Moustapha Diaw a salué l’organisation de cette journée qui est célébrée dans la semaine nationale de l’enfant 29e édition. Pour lui, le moment est venu de s’interroger sur la situation de la protection des enfants, spécifiquement dans le département de Kédougou où les défis sont grands. C’est de multiples défis qui vont; des violences faites aux enfants, au travail des enfants et également à l’inscription des enfants à l’Etat civil a martelé le préfet.
Poursuivant son allocution, le chef de l’exécutif départemental a évoqué le rôle du CDPE qui est l’organe de coordination, d’harmonisation des interventions pour la protection de l’enfant, qui est conscient de ces défis. La preuve, depuis quelques temps le CTR est entrain de tout faire pour que Kédougou ne soit pas en reste dans la prise en charge des droits de l’enfant et beaucoup de choses restent à faire s’exclame-t-il. Et cela, nous allons nous y atteler mais il faut savoir que dans la protection des enfants les parents doivent être les premiers acteurs, ils ont le premier rôle à jouer, ils doivent prendre leurs responsabilités avant que l’Etat ne joue sa partition a laissé entendre le préfet.
Continuant dans la même lancée, le préfet a aussi évoqué que pour relever le défi, la presse a un rôle important à jouer dans la sensibilisation surtout les radios communautaires, afin de sensibiliser largement les populations sur les enjeux liés à cette couche. Cette 27e édition s’est déroulée dans la semaine nationale de l’enfant et plusieurs partenaires ont mis la main à la pâte comme KEOH, ONG la lumière, le CEGID et l’UNICEF avec l’encadrement des jeunes de l’Agence Nationale des Collectivités Educatives du Sénégal (ANCES), la croix rouge, les éclaireurs, et les scouts entre autres. Un panel suivi de sketch et de production a mais fin à cette célébration.
CHEIKHOU KEITA Actuprime.com