Tambacounda : La nomophobie, une réalité chez les jeunes férus de smartphone.

Dans une petite rue, au quartier Quinzambougou de la commune de Tambacounda, des jeunes profitent des moments en dehors des heures de cours pour se retrouver le temps d’une matinée autour du thé. Dépassant les 15 ans d’âge, ils conversent de manière discontinue sur des sujets d’actualité, particuliérement sur le football. En même temps, chacun se penche sur son smartphone, comme ils le font d’ailleurs quotidiennement durant de longues heures. Quelques uns, par contre, laissent raisonner la musique qui s’échappe de leur écouteur. Apparemment la dépendance au smartphone est l’habitude la mieux partagée par ces jeunes, la nomophobie est sans doute passée par-là.
La réponse de l’un d’eux lorsqu’on lui pose la question suivante : « peux-tu vivre sans ton téléphone intelligent? » est plus qu’édifiante.
« Non! Je suis attaché à ce gadget. Surtout avec les jeux que j’y ai installés », laisse entendre ce jeune en classe de terminale au lycée Mame Cheikh Mbaye de Tambacounda.
Son acolyte, lui, répond par l’affirmatif. Quand bien même il reconnait que c’est le poste de radio dont disposent les téléphones qui l’intéresse.
Cette nomophobie qui a pour cible les jeunes est donc bien réelle et est accentuée par les avantages et les fonctionnalités des téléphones portables.
Entre autres fonctionnalités, le smartphone est un silo d’applications didactiques, de divertissement, etc. En effet, les téléphones intelligents, comme on les appelle, offrent aux utilisateurs la possibilité de se connecter sur les réseaux sociaux, de partager des fichiers multimédias, de consulter régulièrement des dictionnaires en plus d’être un outil de distraction. Comme le montrent ces deux jeunes qui jouent régulièrement aux jeux de dame sur leur téléphone.
Toutefois, en facilitant l’accès à l’internet et aux réseaux sociaux, les smartphones constituent, d’une part, un instrument d’exhibition dont les jeunes font usage pour s’afficher sur la place publique virtuelle. Et d’autre part, force est de constater qu’avec ces smartphones qui inondent le quotidien des jeunes, les « jotays » deviennent de plus en plus virtuels.
Malheureusement, une telle situation risque de dégénérer sur une généralisation de la solitude et du repli sur soi-même chez les jeunes victimes de nomophobie.
Kisito.

Get in Touch

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Get in Touch

[td_block_social_counter facebook="tagdiv" style="style6 td-social-boxed" open_in_new_window="y" f_counters_font_family="394" f_network_font_family="891" f_counters_font_size="eyJhbGwiOiIxNCIsImxhbmRzY2FwZSI6IjEzIiwicG9ydHJhaXQiOiIxMiJ9" f_network_font_size="eyJhbGwiOiIxMyIsImxhbmRzY2FwZSI6IjExIiwicG9ydHJhaXQiOiI5In0=" counter_color="#ffffff" counter_color_h="#ffffff" network_color="#ffffff" network_color_h="#ffffff" tdc_css="eyJsYW5kc2NhcGUiOnsibWFyZ2luLWJvdHRvbSI6IjMwIiwiZGlzcGxheSI6IiJ9LCJsYW5kc2NhcGVfbWF4X3dpZHRoIjoxMTQwLCJsYW5kc2NhcGVfbWluX3dpZHRoIjoxMDE5LCJwb3J0cmFpdCI6eyJtYXJnaW4tYm90dG9tIjoiMjAiLCJkaXNwbGF5IjoiIn0sInBvcnRyYWl0X21heF93aWR0aCI6MTAxOCwicG9ydHJhaXRfbWluX3dpZHRoIjo3NjgsInBob25lIjp7Im1hcmdpbi1ib3R0b20iOiI0MCIsImRpc3BsYXkiOiIifSwicGhvbmVfbWF4X3dpZHRoIjo3NjcsImFsbCI6eyJtYXJnaW4tYm90dG9tIjoiNDAiLCJkaXNwbGF5IjoiIn19" twitter="tagdivofficial" youtube="tagdiv"]

Latest Posts

%d blogueurs aiment cette page :