Grève dans le supérieur pour non respect des accords : La SAES charge Amadou Ba

Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) entame son premier plan d’actions cette année en décrétant un arrêt de cours de 48 heures à partir d’aujourd’hui mardi. Il sera suivi d’une Assemblée générale de campus jeudi 11 février pour apprécier la situation. En conférence de presse, hier, lundi 8 février, le syndicat charge le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan qui est à l’origine du non-respect des accords par le gouvernement.

Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) est sur le pied de guerre. Les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye, secrétaire général du Saes, entendent bien dénoncer les agissements du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan. En conférence de presse hier, lundi 8 février, ils soutiennent que le ministre Amadou Bâ est à l’origine du retard de la matérialisation des accords signés par le gouvernement. Le syndicat compte croiser le fer contre le ministre qui, disent-ils, s’entête à ne pas appliquer les mesures prises par le gouvernement et le président de la République.

Seydi Ababacar Ndiaye accuse le ministre d’être dans les bonnes grâces de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (Fmi), en lieu et place des besoins des populations. « Quand il passe outre les décisions du Président, Amadou Bâ est quelque part puissant », a estimé Seydi Ababacar Ndiaye. Pour barrer la route au ministre, il annonce dans la foulée que le Saes entend «organiser une grande marche de dix mille enseignants pour fustiger l’attitude du ministre et restaurer le savoir ».

« Nous allons se liguer pour sauver ce pays. Le savoir ne doit pas être piétiné. C’est un combat pour la restauration de notre indépendance », persiste Seydi Ababacar Ndiaye. Non sans rappeler l’arrêt de travail de 48h que le Saes va observer à partir d’aujourd’hui, mardi. Cet arrêt des cours sera suivi d’une assemblée générale de campus le jeudi pour apprécier la situation. Ainsi le bureau national élargi du Saes marque son engagement en mettant à profit l’expiration du préavis de grève qu’il avait déposé en début janvier.

Le préavis de grève avait soulevé trois points, notamment le déficit du budget des universités publiques, la revalorisation de la pension de retraite, la prise en charge sanitaire et la Réforme des titres universitaires. Ce dernier point devait entrer en vigueur, selon le président de la République, à partir du 1er janvier 2016. En plus d’afficher le rejet d’une éventuelle militarisation de l’Ecole polytechnique de Thiès, le Saes dénonce sans ambages le fait que des enseignants contractuels de la faculté de Médecine de l’UCAD puissent être nommés à des postes de responsabilité pédagogique.
sudonline.sn

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