Le président gambien, Yaya Jammeh ne veut pas entendre parler de limitation de mandat dans son pays. Pour lui, cette idée occidentale ne saurait être appliquée dans son pays devenu depuis quelques temps une République islamique.
Après avoir passé une vingtaine d’année au pouvoir, le président gambien, Yaya Jammeh respire toujours la forme et l’envie de gouverner. Arrivé au pouvoir à la suite d’un putsch, docteur Yaya comme il aime se faire appeler est prêt à briguer un cinquième mandat à la tête de son pays.
Samedi encore, l’Alliance pour la réorientation et la construction patriotique (APRC), au pouvoir lui a désigné pour un cinquième mandat à l’élection présidentielle qui se tiendra en Décembre 2016.
Mise en garde de Yaya
Le président Yaya Jammeh a au cours de la cérémonie son investiture mis en garde contre ceux qui parleraient de la limitation des mandats en Gambie. Pour lui, cette idée est typiquement occidentale et que la Gambie n’en avait pas besoin.
« Nous sommes en démocratie et ils parlent de limitation de mandat. N’importe quel chef d’Etat occidental ou autre dirigeant d’Etat qui viendrait parler de limitation de mandat en Gambie verra ce que je lui (dirais) », menace net le docteur.
La présidentielle est prévue pour le 1er décembre 2016 suivi des élections législatives le 6 avril 2017.
M. Jammeh dirige la Gambie d’une main de fer a été élu pour la première fois en 1996 puis réélu trois fois en 2001, 2006 et ensuite en novembre 2011 avec 72 % des voix.
Thienadine/actuprime