L’Adjointe au gouverneur de Tambacounda chargée du développement, Mlle Awa Ndiaye Diop, a présidé, ce jeudi 02 février 2017 à la salle de conférence de la gouvernance, un Crd de lancement du projet Acefop (Accès équitable à la formation professionnelle), en présence des services déconcentrés, des acteurs du secteur privé et de la société civile.
« Acefop du ministére de la formation professionnelle de l’apprentissage et de l’artisanat (MFPAA) financé par l’Union Européenne pour un montant total de 13 milliards de FCFA va intervenir dans cinq régions dont Tambacounda. Il sera mis en œuvre par la coopération luxembourgeoise et compte lutter contre l’émigration clandestine», a dit l’Adjointe au gouverneur chargée du développement.
« Actuellement, nous sommes à l’étape préliminaire, en attendant de recueillir les avis des acteurs territoriaux pour une mise en œuvre efficiente du projet compte tenu des potentialités et des spécificités de la région », toujours selon Mlle Awa Ndiaye Diop.
Elle assure que « le département de Goudiry, qui a énormément souffert des départs clandestins, sera privilégié ».
Clarisse Liautaud, gestionnaire de programmes à la délégation de l’union européenne auprés de la République du Sénégal est revenue, quant à elle, sur les volets du projet.
« Le projet comporte un volet qui porte sur la formation professionnelle, le renforcement des compétences des jeunes et un autre destiné aux entreprises pour que les entreprises et l’auto-emploi se développent », d’après la représentante de l’UE.
Et pour le second volet, renchérit-t-elle, il sera mis en place avec le bureau de mise à niveau des entreprises et l’ADMPE.
Car, il est question de renforcer l’accès à la formation professionnelle dans les zones identifiées comme les principales régions de départ des migrants tout en y développant les opportunités économiques, la création d’emplois, informe Clarisse Liautaud.
Pour les filières de formation, elles tourneront autour de la transformation de produits agricoles, de l’écotourisme, du secteur minier, de l’agroforesterie, etc.
« L’Acefop veut surtout prendre en charge les jeunes qui ont été rapatriés d’Europe, d’Asie et d’Afrique même, en vue de les fixer et de les insérer dans le tissu économique. On se rendra dans les communautés rurales pour y organiser des foras pour s’enquérir davantage des réalités », ajoute M. Malick Faye, Point focal du projet Acefop.
Amédine FAYE : actuprime.com