Louga: une ferme sénégalo-indienne « Sénéindia » va produire 80.000 tonnes de pommes de terre par an (maire)

La ferme mise en place à Loumpoul (Louga) par la société sénégalo-indienne « Sénéindia » s’est engagée à produire 80.000 tonnes de pommes de terre par an sur la superficie de 1000 hectares qui lui est affectée, a indiqué le maire de la commune de Diokoul, Cheikh Sadibou Diack.

L’édile de Diokoul, commune qui englobe le village de Loumpoul, s’entretenait récemment à Paris (France) avec l’APS, en marge du 54-e Salon international de l’agriculture de Paris (SIA, 25 février-5 mars). Il a précisé que les partenaires indiens ont pris l’engagement de produire 80 tonnes de pommes de terre à l’hectare.

« Ils (les Indiens) ont commencé par payer des compenses aux ayant-droits traditionnels des terres, remettant 250.000 francs CFA pour chaque hectare, soit une somme globale de 250 millions de francs CFA », a informé Cheikh Sadibou Diack.

Les quatre villages (Diokoul, Gad Kébé, Badar Bouya et Mérida) seront tous électrifiés et auront gratuitement accès à l’eau, a dit le maire, soulignant que 2500 jeunes sénégalais vont travailler dans la ferme, avec chacun un salaire de base de 75.000 fancs CFA.

« Les 3000 emplois saisonniers qui seront créés, permettront aux femmes de gagner 3500 francs CFA en travaillant de 9h à 13h pendant 8 mois sur 12 », a fait remarquer le maire de Diokoul.

La mairie a affecté 1000 ha à des Indiens et 2000 aux populations, afin de leur permettre de cultiver des céréales qui seront achetées par la société Sénéindia, a expliqué M. Diack. Ce dernier envisage de bâtir à Diokoul « le plus grand marché de légumes en Afrique et le plus grand parking de gros porteurs ».

Les gros porteurs, qui amèneront la production partout dans la sous-région, payeront une taxe communale de 25.00 francs CFA tous les trois mois et cela permettra à Diokoul d’avoir à elle seule le quadruple du budget des 52 communes de la région de Louga réunies, a soutenu Cheikh Sadibou Diack.

Le maire de Diokoul était à la recherche d’une unité complète de fabrication de frites surgelées à Paris. Il a signalé qu’un forage en construction a nécessité le recrutement de 50 personnes et cela dans le souci de maîtriser l’eau pour la réussite du projet.
PON/ASG / APS

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